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 La route de l'or.[Viladra] [I]

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Leila Van Synister

Leila Van Synister


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MessageSujet: La route de l'or.[Viladra] [I]   La route de l'or.[Viladra] [I] Icon_minitimeLun 19 Sep - 17:18

Galopant sur son destrier dans une course effrénée sur ce grand chemin que l'on nommait la route de l'or. Leila était en quête de quelque chose de très particulier, en fait elle était en pleine chasse à l'homme. Le soleil se couchait sur les plaines, faisant s'illuminer d'une teinte dorée toute les plante des agriculteurs qui plantaient ici. De temps en temps elle croisait des chevaux sauvages qui galopaient profitant de leur liberté éternelle pour certains. C'est d'ailleurs ici même qu'elle avait rencontré Tonnerre, sont bel étalon brun. Sa crinière volait au rythme de son galop, idem pour la crinière de Leila qui volait. Bientôt la nuit allait donc tomber au vu du soleil couchant et sa cible était encore loin devant. Pourquoi faisait-elle cela déjà ? Un haut placé d'une des familles de Meyo lui avait demandé de faire cela en échange d'un peu d'informations sur son père et sa sœur, sans compter un peu de bonnes paroles auprès de certains haut placé pour trouver du travail plus tard. Si tout se passait bien, elle gagnerait au change, tout ce qu'elle avait à faire c'était ramener son futur otage sur les terres de Meyo pour son employeur. D'après les informations que Leila avait déjà, sa cible se trouvait plus en avant dans un village. La guerrière avait presque réussit à rattraper sa journée de retard, si elle arrivait au village avant la nuit c'était gagné. Elle n’aurait plus qu'à le cueillir. Son sabre accroché au cheval volait en même temps que son arc et son carquois attachés par la même lanière sur le flanc droit de Tonnerre. Encore un petit effort et ils arriveraient en temps et en heure.

Alors qu'elle passait les portes du villages, la nuit était tombée. L'auberge se trouvait un peu plus loin, elle aperçu ce qui semblait être la monture de sa cible. Tout en garant sa monture, elle l'attacha solidement à l'endroit prévu puis tendit quelques pièces d'or au garde pour être sur que sa monture serait encore là tout à l'heure. Tout son attirail sur elle, elle se décida à passer les portes de l'auberge. Alors que ses pieds faisaient craquer le plancher, tout le monde se tourna vers elle. Tous sentirent qu'elle était bien une femme de Yuen et tout ceux qui avaient posé la main sur leur arme la lâchèrent et ainsi les bavardages à très haute voix reprirent. Lentement, elle se dirigea vers le comptoir puis se mit à écrire dans sa langue sur un morceau de papier qu'elle voulait une chambre et qu'un certains Ho-Ran était un ami qu'elle devait rejoindre. L'aubergiste l'invita donc à entrer dans sa chambre, c'est ainsi qu'elle monta les marches craquantes comme l'enfer. Toute l'auberge se tourna vers elle, a priori intéressés par la présence d'une femme bien formée ici, cependant ses armes dissuadèrent ceux présents de tout commentaires puis l'ambiance normale reprit. Elle posa donc son arc et son carquois et tendit un sacré paquet de pièces d'or à l’aubergiste pour qu'il lui montre la chambre d'Ho-Ran et que celui-ci garde le silence sur sa présence. A priori, Ho-Ran était sortit de l'auberge pour aller se divertir. La guerrière décida donc de sortir un peu pour être sur que tout se passe bien...Son patron lui avait expliqué qu'Ho-Ran était un psychopathe gravement atteint capable de tuer pour tout et n'importe quoi. Cependant elle devait le ramener vivant et c'est là que les choses se corseraient...Alors qu'elle se promenait dans le village, elle crut reconnaître son homme dans une maison de jeux qui hurlait la mort et semblait puer l'alcool comme pas deux. Hurler la mort sur des paris, et puer l'alcool a cause de son chemiser taché et humidifié alors que celui-ci tenait encore une coupelle de saké en main.

Alors qu'elle se sentait rassurée de l'avoir en vue et en vie, celui-ci se mit à crier plus fort et à renverser la table de jeux menaçant de mort ses adversaires, a priori des tricheurs...Une nuit qui aurait pu être si calme était perturbée par un énergumène pareil..Quelle honte sur lui, aucun respect et aucun honneur pensa-t-elle. Lentement mais assurément, elle poussa la porte de la maison de jeux. Dans un sens, elle se sentait responsable de lui et ses agissements car c'était sa cible, puis dans un autre sens elle ne pouvait pas le laisser se faire tuer ni prendre par les autorités de ce village. Sabre attaché derrière ses fesses se baladant au rythme de ses pas, elle ouvrit grand ses oreilles pour rendre compte de la situation. A priori il menaçait une femme et se plaignait de tricherie:


" - J'vous avait dit...Pas d'femme au comptoir...Heu...A la table de jeux, alors encore moins des p-putains! Hic ! "

Il était tellement imbibé d'alcool que celui-ci menaçait de se vautrer à terre à chaque seconde qui passait, mais elle avait besoin de lui vivant et libre. Ses mains en avant les doigts elle en appelait au calme, surtout à la femme insultée qui à son visage semblait peu enjouée de se faire insulter de la sorte. Et encore moins enjouée par l'air menaçant d'Ho-Ran. Cependant, même si elle ne pouvait pas parler sauf en cas de situation extrême ou en cas de situations ou elle ne pourrait pas se faire comprendre par des gestes elle ne pourrait pas parler. Raison pour laquelle elle était prise pour une muette, la situation promettait d'être compliquée. Si combat il y avait, Leila s'en mêlerait pour protéger les deux.


Dernière édition par Leila Van Synister le Jeu 22 Sep - 9:42, édité 1 fois
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Viladra Memphis

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MessageSujet: Re: La route de l'or.[Viladra] [I]   La route de l'or.[Viladra] [I] Icon_minitimeMar 20 Sep - 18:38



Le silence...
... est d'or!

La route de l'or.[Viladra] [I] 860904Sanstsitre


C’est décidé. L’homme est stupide et seule la violence lui permettra de s’en rendre compte…
Mon regard fixé sur le visage crasseux de celui qui avait coulé mon poing sur la table de son énorme main sale, ses yeux injectés de sang glissèrent le long de mon visage comme une tâche d’huile sur une plaque de verglas, avant de s’attarder sur le tissu cachant ma poitrine. Stupide et vicieux… Voila qui ne faisait pas bon ménage….
Continuant de faire tournoyer la seule carte qui me restait en main entre mes doigts, le silence s’installa à peine troublée par la présence étrange d’une jeune inconnue qui venait d’ouvrir la porte de la salle de jeu. Sans attendre, je jetai ma carte dans son œil et mon poing s’écrasa dans un bruit horrible au coin de sa bouche, le projetant contre la table qui se renversa sous le choc…

Tout avait commencé durant un bel après-midi ensoleillé. Ayant laissé mes quatre compagnons dans un autre village, je m’étais éclipsée sans bruit et était parti sur mon cheval pour atteindre une autre bourgade que je savais riche en aventures… Un lieu de jeux, de détente et d’argent. Intéressant non ?
Etant arrivée au moment où les citoyens terminaient de manger, j’avais laissé Nocturne aux bons soins d’un palefrenier en échange d’une poignée de pièces puis avais entrepris de faire le tour des auberges, tavernes, bars et clubs en tout genre… Je ne vous cache pas que le résultat fut assez décevant. L’esprit déjà assaillit par le remord des événements passés et le cœur extrêmement lourd à porter malgré le vide qui s’y trouvait désormais, je n’étais plus aussi sociable qu’avant et mon antipathie avait augmenté d’un cran. Tout ce que je souhaitais, c’était me vider la tête une bonne fois pour toute… Mais alors que je pensais que ça serait simple dans cet endroit dont on m’avait tant vanté les mérites, il s’avérait que je me trompais. Dommage… Terminons donc cet après-midi puis retournons rejoindre les autres.

« Je ne savais pas qu’il y avait autant d’hommes à l’hygiène aussi douteuse…
En fermant les yeux on pourrait les suivre à l’odeur !
Etonnamment, cela ne me surprend pas trop, car…
…Les hommes ne vaudront…
…les femmes ! »

Hmph…

Le sourire sur mon visage, certaines personnes se retournaient sur mon passage comme étonnées de voir une jeune femme au regard si froid arborait une expression de joie. Ce contraste représentait parfaitement ce que j’étais actuellement… Un mélange de feu et de glace… Une instabilité certaine que seul le temps pourra réparer… S’il y arrivait, bien sur.
Parcourant les rues après avoir vu les étalages mis en place, je n’achetai rien puisque je ne trouvai rien qui n’en vaille la peine et décidai de m’asseoir quelques instants à une terrasse histoire de prendre un peu de bon temps sans que l’on vienne me déranger.
Les jambes posées sur la chaise qui me faisait face, les bras étendus sur la barrière qui soutenait mon dos et la tête rejeté en arrière, j’avais fermé les yeux afin de laisser les rayons caresser mon visage tandis que le brouhaha inintelligible des autres clients m’entourait. Ecoutant vaguement mes voisins de table qui semblaient plongés dans une discussion à l’aspect prenant, j’entrouvris discrètement mes yeux gris et fixai celui qui me tournait le dos, semblant être l’homme qui menait ce petit spectacle.

…Plus de trois milles ! Tu te rends compte de la somme ?!

Incroyable ! Et tout ça dans une seule partie ? Quel pro !

Non pas que je sois une femme très portée sur les sous puisqu’après tout je vivais aisément avec ce que m’avait laissé ma famille, l’idée de m’en faire rapidement en jouant était quand même assez tentant et j’écoutai la suite de la conversation afin de noter l’adresse du bar en question. Jetant l’argent sur ma table, je me levai et pris mon arme posé à mes cotés avant de la remettre à sa place entre mes épaules. Plutôt imposante, je déclenchais souvent le mécanisme qui me permettait de dissocier les deux épées la formant afin de les mettre en croix histoire qu’elles ne se fassent pas trop remarquer… Mais la forme original et les pierres qui y étaient incrustées sur les manches m’avaient souvent attiré des problèmes. Heureusement, mes lames étaient aussi belles qu’efficaces…
L’après-midi touchait à sa fin lorsque je gagnai l’endroit voulu. Pénétrant dans une ambiance enfumé où l’alcool coulait à flot, j’y vis une gente essentiellement masculine encore que quelques femmes assez dénudées s’y trouvaient aussi, semblant servir uniquement au plaisir de ses messieurs. Puisque je ne répondais évidemment pas aux critères habituels de la clientèle, mon arrivée déclencha quelques regards surpris accompagnés parfois de sourires torves et peu engageant, mais étant quelqu’un qui ne se laissait pas abattre par de stupides piliers de tavernes, je me dirigeai vers une table libre, esquivant des mains baladeuses et me retenant de vouloir les trancher.

Vous comptez consommer ?

Jetant un regard au serveur qui me fixait d’un air suspicieux, j’époussetai légèrement mes vêtements ce qui fit teinter la bourse accroché à ma ceinture, achevant de le rassurer sur ma condition. Demandant donc une carafe de saké, je n’eus pas beaucoup de temps à attendre avant qu’un homme haut de presque deux mètres ne vienne s’asseoir en face de moi, sans prendre la peine de me demander mon avis. Notant sa barbe mal rasée, ses trois chicots jaunâtres qui se battaient en duel dans une bouche sale à l’odeur plutôt incommodante, je retins un soupir de lassitude quand je le vis ouvrir cet appendice dans l’intention évidente de gâcher cette journée déjà assez morose pour ma part.
Le stoppant net en levant une main, je lui fis comprendre que je n’étais pas là pour encaisser de vulgaires tentatives de séduction mais pour jouer. Etonné, il hésita quelques instants mais voyant que je ne ressemblais pas à un sac à puce, il accepta, pensant se faire de l’argent assez rapidement puisque j’étais une femme, et donc logiquement (enfin, selon sa logique à lui) plus bête que lui.

« Plumons le !
Il va regretter de nous avoir sous-estimées… !
Du calme mes biches, allons-y doucement mais surement… »

La première partie de carte commença rapidement et un attroupement nous entoura alors, laissant juste un mince couloir jusqu’à la porte d’entrée pour ne pas bloquer les nouveaux arrivants. Alignant nos cartes au fur et à mesure que l’on misait de plus en plus gros, je gagnai aisément cette manche là et glissai ses pièces dans ma bourse avec un léger sourire qui commença à le mettre en colère. Vociférant, commentant ses propres actions d’une voix grasse et avec plusieurs décibels de trop, j’enchainais les victoires comme une simple formalité quand brusquement, il attrapa ma main et l’abattit sur la table avec une force maladroite. Et voila, la boucle est bouclée… Vous comprenez donc que je lui mis alors un coup de poing, que la table se renversa au moment où une jeune fille entra et qu’il se releva, titubant, hurlant qu’une femme n’avait rien à faire à cet endroit. Me relevant lentement, je vis trois de ses acolytes porter la main à leur poignard et je posai la mienne sur la poigné de l’une de mes épées. Ce simple geste augmentant la tension d’un cran, je vis que la demoiselle peut-être à peine plus âgée que moi tentait de me calmer sans prononcer un mot. Une muette ? Sans doute… Ma colère retombant, l’idée de tuer ces hommes me parut dénuée d’intérêt et avec un effort de volonté monumental, je lâchai mon arme.

Apprends à mieux jouer, si tu ne veux pas te retrouver dans une situation aussi stupide que celle-ci… Lâchais-je à l’intention de l’homme qui peinait à tenir debout.

Me tournant vers la jeune femme, nos regards se croisèrent et je vis dans ses yeux foncés une mélancolie certaine qui cachait mal un esprit combattif. Une guerrière… Quelqu’un qui savait ce qu’était le combat, contrairement à ces hommes. Lui adressant un mince sourire, je lui dis quelques mots bien que je la savais incapable de me répondre de la même façon.

Je ne le tue pas, c’est d’accord. Mais deux femmes dans leur bordel, ça risque de les rendre incontrôlable… Je doute que ces messieurs nous laissent partir sans discuter.




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Leila Van Synister

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MessageSujet: Re: La route de l'or.[Viladra] [I]   La route de l'or.[Viladra] [I] Icon_minitimeJeu 22 Sep - 11:44

Voilà que celle qui s'était faite insulter était coopérative, chose qui allait plaire à Leila. Souriant un peu pour se montrer soulagée, Leila posa le poing droit sur sa paume gauche et s'inclina avec respect. Salut des pieux guerriers de Meyo, ceux dont la volonté ne flanchera jamais de par leur croyance et leur implication certaine pour Elyna et Etherion. Une fois son salut fait, elle se redressa pour observa Ho-Ran en plein combat contre l'alcool qui circulait dans ses veines. Il tanguait dangereusement et de plus en plus proche du sol. Si celui-ci s'écroulait ivre mort, la partie serait gagnée...Cependant voila le destin avait tourné en la défaveur de Leila et les autres joueurs prenaient vraiment cette fille pour une tricheuse et apparemment Leila pour sa complice. Allez savoir...Quoiqu'il en soit, les deux femmes et tout du moins Leila ne pourrait pas sortir sans s'expliquer. Partir comprenait le fait d'embarquer Ho-Ran attaché sur sa monture. Tandis qu'un des joueurs sortait son sabre et qu'un autre sortait son couteau pour dissuader les deux femmes, Leila dégaina son sabre de la main droite et envoya un coup de poing manche en main en pleine tronche d'Ho-Ran. Oui, il y avait bien plus intelligent à faire sur le moment, mais voila elle n'avait pas fait ce que lui avait apprit Hagakure. Prendre une décision en sept souffle...Même pas eut le temps de souffler une fois que son poing heurta le milieu de sa face faisant voler au passage deux dents mal accrochées. Il faut dire aussi qu'elle avait envoyé une patate digne d'un homme, ses avant bras bien dessinés montraient que ce n'était pas un coup de chance et qu'au possible elle recommencerait pour se défendre.

Ho-Ran tomba de tout son long dans bruit de craquement de planche lorsqu'il s'écrasa au sol. A peine eut-il touché le sol que la main gauche de Leila alla attraper son col puis le tira comme elle put sur le plancher menaçante avec son sabre à qui oserait s'approcher. Oui, elle avait merdé et bien comme il faut. D'un coup sec et rapide elle tourna la tête pour regarder derrière elle, personne. Reculant alors vers la sortie la foule s'excitait dans la salle de jeux, puis une voix stridente se fit entendre à l'étage. De part la rambarde, un vieux tenait un arc. Il tira une flèche qui alla se planter dans une table loin de Leila avant de tomber sous l'effet de l'alcool et de lâcher une belle galette qui coulait de l'étage du haut jusqu'à l'étage du bas. Charmant, pensa-t-elle. Heureusement que le saké eut raison de ce vieillard, sinon son arc aurait pu être fatal à Leila. Elyna et Etherion veilleraient donc sur elle ? Peut-être que le pacte de son père avait vraiment été prit en compte ? Un frisson entier lui parcouru l'échine, elle n'eut jamais eut autant envie de rester silencieuse que maintenant. Si Etherion veillait sur elle, elle ne devait pas le décevoir, le contraire pouvait surement lui arriver. Avec force elle serra le poing gauche puis ré-éleva son nouvel otage avec une force peu commune chez les femmes puis elle prit la direction de la sortie. Au moment même ou elle passa la porte tandis que tout le monde la suivait, l'orage se fit entendre. Cliché certes, mais signe que Leila pouvait comprendre comme: La nuit va être longue. La pluie se mit à couler à flot la trempant de part en part. Reculant et faisant glisser sans gêne son otage contre les marches, un des gars du bar vînt en courant sur Leila avant de prendre un coup de pied retourné en plein milieu du pif pour le calmer lui et dissuader les autres de l'interrompre dans son action.

Le type en question reculait les mains sur le pif le nez en sang, dégoulinant se mélangeant et se diluant avec l'eau de pluie. Ses yeux vert, son visage, ses cheveux et même tout ses vêtement trempés Leila passait vraiment pour ce genre de chasseur de prime à moitié hors la loi qu'il ne faut pas vraiment provoquer. Et dire qu'elle travaillait en quelque sorte pour l'église...Relevant son otage assommé, elle reculait avec de petits pas sabre à la main. Alors que tout le monde quittait la salle de jeu et que la scène était digne des plus grands saloons qui soit. Tirant Ho-Ran dans la terre boueuse, elle siffla. Pour les oreilles attentives, c'est un signe qu'elle n'est pas muette. Mais passons. Leila savait que Tonnerre serait détaché puis qu'il viendrait jusqu'ici. Combien de temps avant que le garde de son cheval ne réagisse au signe ? Ça elle n'en savait rien. Alors qu'elle ne l'avait pas vu, un homme s'approcha se sevrant de la pénombre puis envoya un coup sec et vif à l'horizontale lui entaillant l'épaule sur quelques centimètres. Son talon alla tapa avec force son genoux jusqu'à tendre la jambe. Son ennemi tomba au sol endoloris, peut-être lui avait-elle cassé la jambe ou non. Cependant elle entendit quelques pas arriver derrière elle à cause de la pluie, elle se sentit mal à l'aise et faite comme un rat. Ho-Ran gisait dans la boue, Leila était de dos et surement qu'un ennemi en avait profité...
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Viladra Memphis

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MessageSujet: Re: La route de l'or.[Viladra] [I]   La route de l'or.[Viladra] [I] Icon_minitimeSam 24 Sep - 18:27



Enfin...
...entre femmes!


La route de l'or.[Viladra] [I] 860904Sanstsitre

Vous savez, il arrive très souvent ce genre de situations lorsque l’on est une femme… En général, cela se termine plutôt bien. On montre le temps de quelques secondes que l’on sait se battre un minimum, chacun se trouve quelque chose d’urgent à faire et pas une goutte de sang ne tombe si on enlève la première et obligatoire patate que vous mettez à l’arrogant qui vous aura provoqué. Vu que celle-ci avait été donné une fraction de seconde avant, je ne m’étais pas vraiment inquiétée de la suite puisque tout le monde avait renoncé à se battre mais quand l’inconnue entra en jeu en tirant son sabre, forcément que cet acte eu quelques conséquences. Me retenant de lever les yeux au ciel, je la vis se défendre habilement avant d’assommer Ho ranh qui avait déjà bien macéré dans l’alcool. Reculant jusqu’à la porte en laissant sur son passage deux ou trois personnes qui avaient voulu tester l’efficacité de son arme un peu plus tôt, elle sortit sous la pluie diluvienne et je la fixai jusqu’à ce qu’elle ne soit plus qu’un point perdu dans l’obscurité de la nuit. Poussant un léger soupir, je me retournai dans l’intention de commander un verre afin d’oublier tout cela quand le spectacle qui me faisait face me fit hausser un sourcil.

Dites les gars… Ca ne vous suffit pas de vous faire détruire par une seule femme ? Vous en voulez une deuxième, peut-être… ? Lâchais-je d’un air contrarié et ennuyé.

Une dizaine d’hommes me faisant face, je voyais des mains s’armer de coutelas et deux d’entres eux sortirent un sabre à la lame émoussée qui ne devait pas être très souvent aiguisée. Sortant mes deux épées que je désassemblai pour en tenir une dans chaque main, un craquement sec retentit quand un pachyderme sous forme humaine arracha le pied d’une table pour s’en faire une arme improvisée. Silence de celui qui se tient face à la foule… Silence de celui qui sait, mais ne dit pas. Silence de la solitude efficace devant la bruyante brutalité… Ne faisant pas dans la dentelle et n’imitant pas la combattante précédente qui avait épargné leurs vies, je traçai un brusque arc de cercle, ma première arme frôlant la carotide d’un et la seconde coupant net sa tête qui traça une parabole rougeoyante dans les airs avant de retomber dans un bruit moue sur le sol. Le silence que je venais d’instaurer en ces quelques gestes à peine troublé par la gargouillement infâme qui jaillissait de la gorge de celui que je venais d’égorger, on attendit que son corps tombe en accord avec son camarade pour que chacun ait quelque chose à dire… Si la plupart rugissait comme des bœufs battus, d’autres ajustaient leurs appuis et je savais à l’avance qu’ils étaient sans doute plus redoutables que les piliers de taverne qui me faisait face. En entendant d’autres qui s’éloignaient par la porte de derrière, je me promis silencieusement de retrouver la femme qui m’avait mis dans cette situation…

« Elle n’a fait que la retarder. Tu comptais le tuer, de toute façon.
Rien ne dit que cela aurait été le cas !
Allons, Vila-chan… On te connait, quand même…
Très mal, apparemment. »

Légèrement vexée, ma colère augmenta d’un chouia et les cinq hommes restant en firent les frais lorsqu’ils se jetèrent sur moi. En stoppant un de mon talon qui explosa sa mâchoire, je me baissai in extremis et sentis l’acier mordre mon dos. Comprenant que la blessure était superficielle, je me retournai vivement pour empaler l’audacieux qui avait osé me faire du mal et évitai un coup de couteau qui m’aurait crevé un œil. Imitant d’ailleurs cet abruti qui aurait défiguré mon visage, le glapissement qui sortit de sa bouche lorsqu’il pressa sa main sur son visage me fit frémir de satisfaction et je me tournai vers les trois autres. Non, deux autres. L’un était parti comme s’il avait senti qu’ils ne faisaient pas le poids.
Ne me prenez pas pour une héroïne qui sait vaincre n’importe qui… Je me bats correctement, certes, mais les personnes qui me faisaient face ici étaient tout sauf expérimentées. Si j’étais tombée sur des combattants ayant reçu une formation, inutile de vous dire que je ne serais sans doute plus là pour vous en parler…
Me jetant au sol pour éviter une attaque, j’utilisai mon poigné droit pour pivoter et fauchai les jambes des deux hommes, grimaçant en sentant leur protection d’acier aux tibias. Sans attendre, je les embrochai en même temps de mes deux épées puis me relevai en clopinant quelques instants, maudissant les forgements qui leur avaient vendu ces fichues morceaux d’armure qui me vaudraient de jolis bleus le lendemain…

Ha la vache… ! M’exclamais-je, en sortant de la taverne légèrement abimée.

Sifflant d’un coup bref et précis, une silhouette massive se détacha de l’ombre et s’approcha de moi dans un hennissement sonore. Attrapant d’une main la crinière de Nocturne mon étalon noir, je me juchai sur son dos avec un soupir de soulagement à l’idée de ne pas avoir besoin de marcher avec la douleur qui fusait encore à travers mon corps. La pluie diluvienne achevant de nettoyer la coupure que j’avais dans le dos, je passai mes doigts sur celle-ci, rassurée de sentir les bords de plaie aussi net. Au moins, je n’en garderai aucune cicatrice…
Talonnant ma monture en retenant un gémissement de douleur, celle-ci se mit en trot afin que je rattrape la distance qui me séparait de l’inconnue. Heureusement que j’avais noté sa direction lorsqu’elle était partie…
Au bout de quelques minutes, alors que je pensais ne jamais la retrouver, je croisai la route d’un cadavre et juste devant, une silhouette avançait tandis qu’une fine rivière de sang coulait le long de son épaule. Je me traitai mentalement d’idiote en comprenant qu’en faisant le tour de la taverne je serai tombée plus rapidement sur elle puisqu’elle n’était pas loin des écuries, mais me contentai de déscendre tandis qu’elle se retournait d’un mouvement qui montrait son expérience du combat (heu, je dis que tu te retournes parce que je suppose que c’est ce que tu fais, non ? Oo). Levant mes deux mains en signe de paix bien que le sang qui coulait sur elles faisait un peu contradictoire, je lui adressai un léger sourire en me demandant si elle était aussi sourde. Beaucoup de personnes muettes avaient aussi perdu l’ouïs… Mais quand je la vis tressaillir légèrement (là aussi tu peux dire que tu le fais pas, si tu veux) quand Nocturne renâcla bruyamment, je compris que ce n’était pas le cas.

« Elle est blessée…
Et alors ? Nous aussi !
Sa blessure est plus importante que la notre, il faudrait au moins qu’elle la bande…
T’es médecin maintenant ?
Juste quelqu’un d’un peu altruiste… »

Retenant un soupir normalement adressé à Kaleïs, je ne le laissai pas s’échapper afin que la jeune femme ne le prenne pas pour elle puis haussai un léger sourcil quand je vis qu’elle ne bougeait pas. Même si son attitude semblait calme, je savais qu’un combattant était toujours sur ses gardes face à un inconnu… Encore plus les femmes qui ont plus l’occasion de se battre contre des hommes possédant de vilaines pensées…
Malgré mon caractère plutôt exaspérant, oui j’en avais conscience, j’étais tout de même contente de rencontrer enfin une guerrière. Il fallait avouer que c’était plutôt rare et puis celle-ci, même si elle ne parlait pas, connaissait l’art du combat tout en conservant sa féminité… J’avais rencontré des femmes combattantes dans ma vie, mais rares étaient celles qui arrivaient à conserver leur nature tout en fichant une raclée à ceux qui les méprisaient. A croire que seuls les hommes avaient le luxe de pouvoir combattre… Ces femmes là n’avaient que très peu de considération de ma part. Les autres en revanche… je les aimais bien d’une certaine façon. Elles pouvaient me haïr et vouloir me tuer qu’elles conserveraient toujours une part d’admiration de ma part. Enfin, n’exagérons pas, je ne leur voue pas un culte non plus…

« Peut-être que vous pourriez arrêter de vous regarder dans le blanc des yeux ?
Avec une muette, dur de tenir une conversation… ! »

Passant une main dans mes cheveux, tout ce que je souhaitais c’était une douche bien chaude et un lit douillet. Mais l’heure n’était pas encore à la détente et les flots qui se déversaient sur nous en étaient la preuve. Me redressant légèrement, je reportai mon attention sur mon interlocutrice silencieuse et pointai sa blessure du doigt.

Tu ne devrais pas laisser ça couler. Dis-je alors en haussant les épaules. Sauf si tu veux tomber dans les pommes dans un quart d’heure, au choix.

Peut-être qu’elle ne souhaitait pas le faire parce que j’étais là, qui sait ? Moi non plus je n’aimais pas trop m’exposer en face d’inconnus. Trois mètres nous séparaient mais ceux qui savaient se battre avaient conscience que ce n’était pas grand-chose. Décidant que prévenir valait mieux que guérir, j’ajoutai quelques mots d’un ton badin, presque indifférent.

Si c’est moi qui te gêne, je peux reculer, si tu veux.



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Leila Van Synister

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MessageSujet: Re: La route de l'or.[Viladra] [I]   La route de l'or.[Viladra] [I] Icon_minitimeDim 25 Sep - 8:56

Une fois sure qu'elle pouvait quitter la salle de jeux, elle tira derrière elle son otage qui pesait autant qu'un âne mort, heureusement pour elle il pleuvait et son gros cul glissait dans la boue. Son bras droit pissait le sang mais elle s'en foutait, ce qui l'importait c'était que son cheval n'était toujours pas là alors qu'elle avait sifflé pour qu'il arrive. Donc elle partit en direction de l'écurie. A priori plus personne ne l'avait suivie, peut-être était-ce à cause du gros grabuge qu'elle avait entendu juste avant de tourner définitivement les talons pour rejoindre sa monture. Quoiqu'il en soit elle arrivait devant l'écurie, difficilement certes, mais elle y arrivait cependant une présence. La guerrière lâcha le col de son gros débile pour regarder qui arrivait, d'ailleurs Ho-Ran tomba dans la boue dans ploc mélangé de flotte et de boue. Il fallait dire que ce gars là sentait quand même bien la merde mélangé à l'alcool. C'était la femme, non pas elle qui puait la merde, mais c'était la femme de la salle de jeux qui venait d'arriver. Pourquoi était-elle là ? Avait-elle quelque chose à reprocher à Leila par rapport à ce qui venait de se passer ? Elle venait peut-être pour tuer Ho-Ran mais elle pouvait déjà faire une croix sur lui, jamais elle ne permettrait qu'il meurt. Du moins pas avant qu'elle ait terminé sa mission envers Meyo. C'est alors qu'elle se mit à parler et un léger sourire se dessina sur les lèvres de Leila. Sans vraiment faire attention à Ho-Ran elle partit dans l'écurie où elle reprit ses pièces d'or car le garde dormait. Par la même occasion elle récupéra son étalon qui était bien plus grand que la moyenne des chevaux. Raison pour laquelle, elle aurait du mal pour le hisser derrière la selle sur l'arrière train de sa monture. Gênée, elle fit signe à Viladra lui faisant comprendre avec son regard vert qu'elle avait besoin de son aide pour le hisser jusqu'à son cheval.

C'était comme ça avec Leila, son regard vert était bien souvent bien plus utile que des mots. A la fois sauvage et expressif, il en fallait bien peu pour que quelqu'un comprenne ses besoins premiers, surtout dans cette situation où il était clair que Leila aurait bien du mal toute seule pour le hisser. C'est donc avec l'aide de Viladra qu'elle réussit à hisser ce gros porc sur son cheval. Il puait la mort à tel point qu'elle faillit en vomir. Ceci fait, elle attrapa une corde dans les écuries puis elle attacha les pieds et les mains pour ne pas qu'il s'enfuie bêtement quand ils seraient à cheval. Positionné et gros comme il est, il ne bougerait pas si elle ne galopait pas trop vite. Bien que très méfiante car Viladra était une étrangère pour elle, elle fit un salut. Son poing droit vînt se joindre à sa paume gauche puis elle s'inclina avec respect, pour la remercier de son agissement. Ceci fait, elle monta sur son cheval habilement même si celui-ci était bien grand. Une fois les pieds dans les étriers elle vit que des hommes plus loin arrivaient. A priori en provenance de la salle de jeux,, Leila ne savait pas si c'était pour elle pour celle qui tentait de l'aider. Quoiqu'il en soit, elle lui fit signe de la suivre.

Plusieurs flèches furent tirées, mais personne de touché. Elle se mit donc à galoper à vitesse raisonnable pour s'échapper vite mais sans faire tomber Ho-Ran. Manque de chance...Ils n'étaient pas loin des écuries et bientôt ils seraient suivit par les bandits à cheval. Pas le temps pour s'occuper de son bras ni de faire plus ample connaissance avec sa compagne. Leila jeta un coup d’œil sur les flancs de Tonnerre, son arc et son carquois étaient bien là. Elle en aurait besoin si elle voulait s'en sortir indemne et vivante. A vrai dire, elle n'avait jamais vraiment apprécié les courses poursuite, et c'était bien sa première poursuite avec un otage sur son cheval...La chose s'annonçait corsée pour les deux femmes. Étant en nombre inférieur, soit deux et que les nombre des hommes à présent au galop derrières elle était de sept...Oui elles auraient du mal à s’échapper, peut-être pourraient-elles profiter de la pluie...Pour le moment mieux valait tenter de distancer. Violemment et sans sommation, Leila quitta le sentier fendant sur sa droite profitant de la forêt qui se présentait à elle.
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MessageSujet: Re: La route de l'or.[Viladra] [I]   La route de l'or.[Viladra] [I] Icon_minitimeMar 11 Oct - 18:20

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