Souvenirs (un peu moins) ténébreux // part.2 [SOLO]

Le début...
... de la fin...

RP Solo : deuxième partie. Ceci est le flash back qui se déroule juste après son départ de la maison. Viladra a toujours seize ans.

Souvenirs (un peu moins) ténébreux // part.2 [SOLO] 860904Sanstsitre

Souvenirs (un peu moins) ténébreux // part.2 [SOLO] 860904Sanstsitre

De découverte en découverte...
Marchant au pas en tirant Nocturne par la bride, de grosses goutes de transpirations coulaient le long de ma nuque et je passai mon temps à boire, outre sur outre, toute l’eau dont je m’étais chargée une dizaine d’heures plus tôt. En plein milieu des plaines de Chanrin, je n’avais pour seul repaire qu’une simple carte et le soleil. C’était la première fois que je m’avançais aussi loin dans Yuen, moi qui n’avais connu que les limites restreintes du domaine familial, et malgré la chaleur écrasante ainsi que la fatigue qui me tombait dessus comme une écharpe de plomb, mon bonheur était immense. Je découvrais enfin la vie… J’étais seule, libre comme le vent avec comme unique contrainte la vie. Rien ni personne ne pouvait m’arrêter ! Un sourire éclatant de vitalité s’étira sur mon visage fin et je m’arrêtai pour m’adosser contre ma monture qui semblait se ficher complètement de ce qui lui arrivait. Tant d’insouciance… L’un des plus beaux trésors faits à l’homme par la nature était bien la curiosité. Sans elle nous n’étions rien, et je remerciais de tout cœur la divinité qui nous en avait fait part. Non pas l’une des trois de Yuen que je considérais comme un tissu de mensonge, mais la véritable, celle qui n’était ni homme ni femme, qui n’avait pas de consistance… Oui, une énergie pure et simple qui traçait pour nous le chemin de la vie, nous laissant le magnifique don du libre arbitre…
Trébuchant légèrement car Nocturne avait brutalement baissé l’encolure pour brouter l’herbe haute, je poussai un soupir et me juchai sur la selle afin de voir un peu mieux. De la verdure, de la verdure et… De la verdure. Plissant les yeux que j’avais déjà bien bridés, je crus apercevoir quelques fumés s’élevant à plusieurs kilomètres de là (sur un terrain plat on peut voir très loin ! sisi !) et je me dis que je ferai ma première halte dans ce village. J’avais passé la matinée à chevaucher et le soleil était bien haut dans le ciel… La nuit arrivée, je serai bien contente de trouver un lieu où loger. Lançant mon cheval dans un trot léger qui ne le fatiguerait pas trop, j’avais hâte d’arriver…

→•▲•←

La nuit tombant peu à peu au fur et à mesure que le ciel se teintait de rouge, le clapotement des sabots de mon cheval commencèrent à résonner sur le sol dallé à une centaine de mètres de la grande porte de bronze qui permettait l’accès au village fortifié. De belle taille, il était ceint d’une muraille haute de six mètres sur laquelle je voyais des silhouettes se déplacer avec organisation. Hm… Ils avaient l’air d’avoir le sens du combat dans les veines. Plutôt intéressant…
Lorsque j’atteins les portes, je levai la tête et fixai un garde qui me regardait, appuyé contre la balustrade. Jeune, d’ailleurs un peu trop pour qu’il soit un garde normal, ses cheveux étaient étrangement blonds voire blanc ce qui était assez peu commun sur l’île de Yuen. Le sourire railleurs, le regard vif et espiègle, il devait être un peu plus âgé que moi mais ne semblait pas avoir atteint la vingtaine. Ou alors il l’effleurait de peu…
Sans parler, nous continuâmes de nous fixer, moi d’un air un peu froid et lui toujours aussi amusé jusqu’à ce qu’un autre garde ne l’apostrophe en lui disant de se dépêcher d’ouvrir. Eclatant d’un rire franc, il me jeta un dernier regard que je lui rendis en plus glacial puis disparu de ma vue. Quel m’a-tu-vu… Les hommes se prenaient bien trop souvent pour des êtres supérieurs aux femmes. C’était dommage car s’ils continuaient ainsi, la survie de l’homme allait s’en trouver drôlement amoindrie…. Quelle déception.
Quand la porte s’ouvrit dans un grondement sourd, je pénétrai à l’intérieur du village, notant l’architecture légèrement différente de ce qu’il y avait chez moi. Les citoyens me fixant sans animosité mais sans bienveillance non plus, je descendis de ma monture et attrapai les rênes d’une main, ramenant ma chevelure de jais en arrière. Sentant de bonnes odeurs flotter dans l’air, je me rendis compte que j’étais affamée et quittai rapidement l’entrée pour me diriger vers le centre du village. Les bâtiments, tous hauts d’au moins deux étages étaient taillés dans une pierre blanche et les toits ne changeaient pas trop de la construction habituelle ; c'est-à-dire pointues et qui remontaient délicatement sur les coins en tuiles d’une couleur qui s’apparente au bronze.
Les gens s’écartant de mon chemin pour éviter de se faire bousculer par Nocturne, je regardai autour de moi comme une enfant innocente, analysant tout l’espace qui m’entourait. Esquivant une échelle que portait un homme sur son épaule, je ne pris même pas la peine de l’apostropher tant la découverte d’un lieu nouveau m’absorbait. C’était bien plus grand ici, bien plus beau… Ou du moins, bien plus original. Les citoyens semblaient plus enclins à discuter et l’un d’eux me proposa même de m’aider à trouver mon chemin. C’était assez agréable…

Tu veux de l’aide ? fit une voix amusée dans mon dos.

Me retournant prête à refuser poliment cette généreuse proposition, mes mots restèrent coincés dans ma gorge et je levai un sourcil étonné en voyant le jeune homme de tout à l’heure. A deux mètres de moi, je pouvais enfin voir de quoi il avait l’air véritablement et ne me gênai pas pour l’analyser sans prendre la peine de le cacher. Très grand, il faisait au moins un mètre quatre-vingt dix et j’étais obligée de lever légèrement la tête si je voulais le regarder dans les yeux malgré ma taille plutôt élevée. D’une musculature assez développée, elle restait néanmoins très fine et je sentais que lorsqu’il se battait, il utilisait plutôt la rapidité et la précision que la force brute bien qu’il ne devait pas être mauvais dans le domaine. Les cheveux entre courts et mi-longs, je voyais bien qu’ils étaient d’un blanc pur et une longue mèche unique descendait dans son dos. Certes, il était incroyablement beau, mais étant une femme à l’esprit plutôt rebelle, son charme n’opérait pas sur moi.
Posant une main sur ma taille, il était vêtu plutôt sobrement encore que je voyais bien qu’il n’avait pas de problèmes d’argent. Finalement, ce n’était pas un garde… Juste un individu qui flânait un peu partout. Malgré son sourire enjôleur, je continuai de le fixer d’un air froid et à mon silence il comprit que si j’avais une première impression de lui, elle n’était pas très bonne. Se rengorgeant légèrement, il passa une main nonchalante derrière sa tête et son sourire devint moins arrogant.

Spoiler:

Pardon pour tout à l’heure, mais tu vois tu étais si belle que…

Ne gaspille pas ta salive ! L’interromps-je. Je n’ai pas besoin de ton aide.

Lui tournant le dos sans même attendre sa réponse, l’expression stupéfaite sur son visage me tira un sourire satisfait et j’enjoins mon cheval à me suivre d’un léger claquement de langue. Je n’avais pas de temps à perdre avec les bellâtres prétentieux. Si vous voulez faire la chasse à la femelle, ne vous faites pas d’illusion avec moi… Ca ne marchera pas. Après tout, j’ai plutôt l’habitude de choisir plutôt que d’être choisie. Prétentieux, certes, mais au moins je conservais ma fierté contrairement à ces minettes qui passaient leur temps à minauder devant des garçons hautains qui se croyaient pour les rois du monde et de la séduction.

→•▲•←

Assise à la terrasse d’un restaurant, appuyée contre la rambarde, j’avais attaché mon cheval juste à coté afin de pouvoir le surveiller et j’observais en même temps les gens qui traversaient la place principale de ce village. Un plat de pâte fumante posé devant moi, j’attendis que le serveur vienne déposer la bouteille que j’avais commandée puis séparai mes baguettes dans un petit craquement avant de commencer à me sustenter. La bonne nourriture et l’alcool me détendant, je pris le temps de manger puis m’adossai contre la barrière en poussant un soupir de soulagement. Il n’y a pas à dire, se faire plaisir c’est toujours un petit plus à ne jamais oublier.
Alors que j’étais confortablement perdue dans mes pensées ainsi que dans ma digestion, j’entendis du grabuge derrière moi et me retournai, étonnée. Voyant quatre hommes ayant dégainé leur sabre, il faisait face à une personne que je ne voyais pas, masqué derrière la fontaine. L’apostrophant en le traitant d’insolent e cætera e cætera, j’en vis un se précipiter sur cette personne puis s’en suivit un bruit d’affrontement. Projeté violemment en arrière, il retomba parmi ses acolytes qui vociférèrent de plus belle et enfin la mystérieuse personne qui se faisait agressée apparut en pleine lumière lorsqu’il s’avança d’un pas.

Ho non…Marmonnais-je dans un soupir.

« Encore lui ? Décidemment…
Il faut aller l’aider ! Vite, Viladra ! Dépêche toi !
Ca va pas ? C’est pas ma faute s’il a des ennuies. Il se débrouille tout seul… En plus il a l’air de s’avoir s’y prendre.
J’avoue qu’il se débrouille plutôt bien…. »

Vous l’avez deviné… Il s’agissait bien du jeune homme de tout à l’heure. Il semblait avoir un don prodigieux pour s’attirer des problèmes. Le voyant pour la première fois se battre, je fus contente de voir que je ne m’étais pas trompée. Il se défendait très bien et ne tarda pas à mettre à mal les quatre personnes qui en voulaient à sa vie. S’époussetant les mains sans même avoir eu besoin de se servir du sabre qui était accroché entre ses épaules, il regarda autour de lui et je tirai fébrilement les rênes de Nocturne pour qu’il me cache. Peine perdue… Un sourire illumina son visage lorsque son regard croisa le miens juste avant que ma monture ne me dissimule et je retins un juron. Il s’attirait des ennuis, certes, mais il n’était pas le seul… Dans ce domaine là je le surpassais largement.
Soupirant, je ne cherchai pas à partir puisque de toute manière c’était trop tard et bus un nouveau verre d’alcool avant de m’appuyer contre la rambarde, croisant les bras en savant d’avance qu’il n’allait pas tarder à me rejoindre.
Me rejoignant comme je l’avais prévu, il tira la chaise en face de moi et s’assit très à son aise, attirant des murmures de la part de la gente féminine. Je n’étais pas trop moche et j’avais plutôt eu la chance d’hériter de la beauté de ma mère mais j’avais une aura un peu sombre qui n’amenait pas vraiment les gens à m’approcher. Lui en revanche, il dégageait une présence incroyable qui attirait le moindre regard, que ça soit de jalousie comme d’envie. Comme nos deux énergies étaient totalement opposées, il s’avérait que nous n’étions pas sous l’influence de l’une et de l’autre. Encore que, s’il me collait comme ça ce n’était peut-être pas pour rien. Parce que je luis résistais ? Il y avait de grandes chances… Les hommes et leur fierté…

Ca va toujours ? N’oublie pas, hein ? Je suis là si…

Bon… Si je te dis que je te trouve irresistible, tu voudras bien me laisser tranquille ? Répliquais-je d’un ton plus sec que je ne l’avais prévu.

Restant quelques secondes interdit devant ma réaction, il ne devait sans doute pas s’attendre à cela mais au lieu de s’en aller comme je m’y attendais, il se contenta de sourire, amusé, avant de faire signe au serveur de lui apporter à boire pour deux personnes. Ha ok, il comptait me faire ingurgiter suffisamment d’alcool pour que je me montre plus sympa ? Peine perdue, tu n’auras rien de moi, alors retourne donc t’attirer des ennuis avec des piliers de taverne comme tu en as frappé juste avant…

Que tu es cinglante ! Je t’ai fait quoi ? Me demanda-t-il alors, toujours aussi joyeux et sur de lui.

Justement, rien pour le moment. Alors tu devrais en profiter pour t’éclipser, non ?

Lâchant un rire qui, malgré moi, calma mon énervement, il fit comme s’il n’avait pas entendu et se présenta alors. Se nommant Akiro Kalinko du clan Hankai. Enfin… Sa famille était du clan Hankai. Enfant unique, il adorait se battre et si ses parents le trouvaient un peu trop turbulent, il faisait la fierté de sa demeure. Dix-neuf ans, il expliquait qu’il était constamment à la recherche d’aventure mais qu’enfermé dans cette ville, ce n’était pas très aisé. Coincé entre ses obligations d’enfant unique, il m’avoua même que ses parents comptaient le marier à la fille d’une autre riche famille et cette idée ne l’avait pas réjouit. Depuis, il passait le maximum de son temps à parcourir les rues sans se soucier qu’un membre de son rang ne devait pas vraiment le faire.
Après qu’il m’eut expliqué tout cela, je le voyais d’une autre manière. Si à mes yeux il était toujours un jeune homme un peu trop sur de lui, je compris qu’il était aussi quelqu’un avec un cœur et qui n’était pas non plus doté que de défauts. La pression familiale, j’avais connu ça… Bien que cela ait été dans le sens inverse. Si je ne m’étais pas rebellée, moi aussi on m’aurait marié contre mon grès à un homme d’une autre famille. Je savais ce qu’était ces traditions horrible… Je me promis donc de faire un effort et d’arrêter de le rembarrer à chacune de ses prochaines paroles.

Et toi ? me demanda-t-il soudainement Tu viens d’où ? Pas d’ici en tout cas. Je t’aurais remarqué.

Moi ? Heu… Je viens de… Répondis-je avec une hésitation qui le fit sourire. Je suis d’un village à une trentaine de kilomètres de là… Non, une cinquantaine en fait. Je m’appelle Viladra Memphis. Dis-je avec ma voix belliqueuse habituelle. C’est bon ? Tu as ce que tu voulais ?

Je voudrais bien plus mais je crains de te paraitre irrespectueux… Répliqua-t-il d’une voix plus douce malgré son sourire amusé.

C’est déjà le cas ! Répliquais-je un peu trop brusquement pour me donner une contenance.

Comme si ma réaction avait été drôle, son sourire s’agrandit et il nous servit deux verres de la bouteille qu’il avait commandée. Parlant de tout et de rien, il était surtout le seul à entretenir la conversation mais cela ne sembla pas le gêner. Quand la nuit fut bien avancée, je compris que pour une fois, il ne m’exaspérait plus autant qu’avant. Les bouteilles terminées ainsi que les repas recommandés depuis longtemps, il se leva et s’étira nonchalamment avant de se tourner vers moi, un sourire espiègle sur son visage parfait. Fronçant les sourcils en me demandant quel coup encore il préparait, je le vis attraper son sabre qu’il replaça à sa place puis passer une main dans ses cheveux blancs.

Bon bah merci pour ce repas ! A la prochaine !

Et sans faire attention à l’air ébahit que j’affichais, il fila trop rapidement pour que je ne le retienne. Le serveur s’approchant de moi de crainte que je ne l’imite, il tressaillit lorsque je jetai des pièces en lâchant un chapelet de jurons qui offusque les clients tardifs encore présents. Mais quel abruti ! Il avait bien profité de moi ! Ca m’apprendrait à me montrer trop magnanime avec les types de son espèce !
Marchant d’un pas vif qui démontrait mon énervement, mon cheval renâclait tant je le tirai derrière moi mais je n’y fis pas attention. Si je le revoyais, je lui tordrai le cou puis ensuite je lui raserai la tête et je laisserai son cadavre bien en vue en haut de la porte principale.

« Comme il t’a roulé ! Hahahaha ! C’était magnifique !
J’avoue qu’il t’a bien trompé… !
Un mot de plus et je vous… »

Hey ! Ca va toujours ?

Avec un cri de rage, je me retournai et l’attrapai par le col de sa chemise. Oui, après l’avoir entendu déblatérer pendant des heures, j’avais immédiatement reconnu sa voix… La plaquant contre un mur, je levai le poing pour le frappai mais il contra habilement mon attaque, passant un bras le long de mon épaule avec d’échanger brutalement sa place avec moi, inversant les rôles de l’agresseur et de l’agressé. Agrippant mes poignés afin de me les bloquer, je me débattais furieusement, mes mots s’étranglaient dans ma bouche tant j’étais énervée et son sourire hilare ne faisait qu’empirer les choses. M’arrêtant au bout de dix minutes, essoufflée, il ne me lâcha pas pour autant et je lui adressai un regard haineux. Ne tiltant pas sous l’intensité de celui-ci et continua de sourire de plus belle malgré la transpiration qui luisait sur son front. Bah oui, il avait beau être plus fort que moi, j’ai tout de même des années d’expérience de combat derrière moi… On ne me bat pas si facilement…
Quand j’arrêtai de tirer sur mes poignés, il me lâcha enfin et je me laissai glisser au sol, le temps de reprendre ma respiration. S’asseyant à mes cotés, il esquiva le coup de poing maladroit que je voulus lui mettre et éclata de rire.

Qu’est-ce que tu es rancunière ! s’exclama-t-il toujours aussi hilare. Moi qui venais te proposer un toit confortable sous lequel tu pourrais dormir… Pour te rembourser, quoi !

Lui jetant un regard furibond auquel il ne fit pas attention, je ne répondis pas immédiatement, préférant laisser la colère redescendre petit à petit. Quand le calme revint sur notre étrange duo, je me rappelai enfin ce qu’il venait de me dire, haussant un sourcil méfiant. Si sa proposition avait comme unique but d’assouvir ses désirs de chaire, je lui déconseillai d’aller plus loin dans sa demande… Il pourrait se retrouver brutalement avec un morceau de son corps en moins. Enfin, je ne lance pas de menaces au hasard alors je préfère ne rien dire pour le moment… Puis étrangement, malgré son humour particulier et ses incessantes insinuations, je le sentais plutôt respectueux. Quelque chose me soufflait que si quelqu’un me voulait du mal, ça ne viendrait pas de lui… J’avais néanmoins une réputation d’intouchable et d’inaccessible à tenir ! Hors de question que je lui fasse part de mes pensées…

Alors, ça te tente ? T’as pas de souci à te faire, je te sauterais bien dessus mais tu ne me le permettrais pas, je suppose… !

Tu supposes biens ! N’en parle même pas, c’est trop écœurant à entendre une éventualité pareille…

Et voici donc ce qui arriva. Acceptant à ma grande surprise de le suivre, il m’emmena dans les quartiers riches de cette ville, me faisant pénétrer dans une maison imposante où la richesse et l’opulence régnaient en maitre. Vu son regard ennuyé, il ne semblait pas apprécier les goûts de luxe de sa famille… Ne croisant aucun membre de celle-ci, je vis que sa chambre ainsi que les autres appartements plus privés se trouvaient dans l’aile droite, c'est-à-dire en retrait des pièces principales, et l’ambiance plus intime me rassura. Je me voyais mal demander mon chemin aux personnes qui travaillaient là… S’ensuivis ensuite la pause relaxation dans un bain aussi grand qu’une petite marre où je pus retrouver ma sérénité, ainsi que le moment d’aller retrouver mon logeur momentané qui tenait à me présenter des amis à lui…
Pénétrant dans un petit salon privé où étaient assises quatre personnes à l’aspect tout aussi original qu’impressionnant, il se dégageait de ces individus une aura de bien-être ainsi que d’expérience. Trois hommes et une femme… Tous un peu plus âgés que moi, leur sourire acheva de me rassurer et je me mis à les détailler silencieusement.

Spoiler:

.Salut Viladra ! Bienvenue parmi nous !
.Enchantée de te connaître, enfin une autre femme ! Je me sentais seule !
.T’as bien raison, Aki’, elle a l'air vraiment l’air sympa !
.Viens t’asseoir donc t’asseoir au lieu de rester debout.

Fixant le premier homme qui m’avait parlé, il arborait un sourire agréable et ses longs cheveux noirs aux reflets argentés tombaient en cascade autour de son visage. Les yeux gris foncés, on pouvait voir que dans le groupe, il devait certainement être le plus calme… Regardant alors la seule femme qui m’avait accueilli avec une joie non feinte, je notai ses boucles brunes autour de son visage ovale et ses yeux mordorés dans lesquels brillait une malice amusante. Le troisième, du type beau goss ténébreux avait de fins cheveux noirs bleutés qui entouraient un visage parfait, encadrant des yeux gris-bleus et je fronçai légèrement les sourcils en notant les similitudes physiques entre lui et Akiro. Son frère ? Son cousin… ? Enfin, le dernier arborait un air plutôt froid qui correspondant bien avec ses courts cheveux d’un rouge vif. M’ayant parlé d’une voix plutôt neutre sans une once de chaleur, il devait être quelqu’un de bien puisqu’après tout, il était dans le groupe. Néanmoins, il était le plus antipathique et nous échangeâmes furtivement un regard de méfiance… Qui était le plus froid de nous deux… ?

« Vu comme tu te ramollies devant Akiro, c’est lui, je te l’assure…
Abrutie ! »

Hm… Merci à tous.Répondis-je enfin en m’asseyant entre la jeune femme et son voisin à la longue chevelure d’ébène.

La discussion commençant, j’expliquai vaguement d’où je venais, m’intégrant petit dans ce groupe qui semblait sincèrement heureux de m’accepter parmi eux. Pour une fois, j’en étais presque à regretter de ne pas avoir connu le bonheur d’être à plusieurs un peu plus tôt…
La nuit étant bien avancée, j’étais allée me coucher dans une chambre qu’Akiro m’avait prêtée, un sourire sur mon visage. Demain nous avions décidé de tous partir explorer Yuen ensemble… Ils comptaient le faire bientôt et comme c’était aussi mon but, je m’étais donc engagée à les suivre… Les prochains mois promettaient d’être vraiment interessants…

Fondateur Messages : 185

Lock

» Une réminiscence du passé [I] [Solo]
» Souvenirs (plus trop) ténébreux // part.3 [SOLO]
» Séphiel. Ni plus ni moins.
» Une satisfaction [I] [Solo]
» L'envol. [RP Solo]