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 Elena Van Synister

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Elena Van Synister

Elena Van Synister


Messages : 9

Fiche de Personnage
Clan: Kiesl
Titre:
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MessageSujet: Elena Van Synister   Elena Van Synister Icon_minitimeJeu 22 Sep - 14:06

    Nom: Van Synister

    Prénom: Elena

    Âge: 23 ans.

    Clan: Kiesl.

    Apparence physique:
    Elena est plutôt jolie. Menue, pas très grande, un visage relativement blanc, héritage de son père biologique. Pour le reste, elle ressemble trait pour trait à sa mère. Des cheveux noirs, lisses et longs. Un visage qui semble ne rien refléter si ce n’est un calme à toute épreuve et une douceur naturelle. Ses yeux, quant à eux, semblent percer chacun au plus profond de son être, un peu comme si Elena pouvait lire en chacun.

    Description mentale:
    Une femme au caractère difficile à définir. A la fois patiente, douce, bienveillante. Mais capable de faire des choses que personne ne soupçonnerait.
    Perdue entre le Bien et le Mal. Indécise parfois, tête de mule à d’autres moments. Consciencieuse. Attentive. Amicale. Douce. Et pourtant parfois crainte. Sa vision du monde est très personnelle et subjective. Elle passe de nombreuses heures à méditer sur le sens de la vie et sur les frontières du Bien et du Mal. Elle ne tue presque jamais. On l’emploie plutôt pour le pistage et la chasse. Elle peut suivre n’importe quelle trace : animal, homme…

    Arme de départ:
    Une lance dont le manche est en bois simple mais solide. La partie tranchante est assez longue et anguleuse. Sur le fer est tracé des symboles mystérieux dont Elena seule a le secret.

    Histoire:


    « Je suis le Maître de mon Destin. Je suis le Capitaine de mon Âme. »

    La naissance est une étape conséquente. La plus importante de toute notre vie, quelle que soit l’espèce à laquelle on appartient. A cet instant précis, naît le sens de la vie.
    On raconte tellement d’histoires abracadabrantes au sujet de sa naissance. Par une nuit d’orage, ou alors pendant une tempête de neige… Soit les gens embellissent leurs histoires, soit ce sont à proprement parler des personnes extraordinaires. Je ne mentirai pas. Car bien que la naissance soit un moment important, il n’est pas le plus important néanmoins. Le reste, ce qui suit, l’est bien d’avantage.

    Mon père se nommait Ehlm Van Synister. C’était un homme dur, froid, désobligeant. Mais pourtant, comme il avait aimé sa première fille, il aima la seconde que les dieux lui donnèrent. Sa déception, pour moi, fut nettement plus importante, il est vrai. Seule consolation dans l’arrivée d’une fille et non d’un garçon : la ressemblance déroutante que j’allai avoir avec ma mère en grandissant. Il avait donné ma sœur au Dieu Etherion. Elle incarna à la perfection la guerre et la volonté. Afin de s’approprier la grâce des dieux, il donna sa seconde fille à Elyna, déesse de la douceur, de la bonté et du pardon. Ainsi, sa seconde fille serait à l’image de cette déesse, douce, pure, innocente et capable de pardonner chaque erreur. Mais il ignorait beaucoup de détails quant à la personnalité naissante de cette petite fille.
    Il la nomma Elena, en hommage à la déesse. Cette fille, ce fut moi.

    Mon enfance fut douce et bienheureuse. On avait arraché sa première fille à ma mère. Leila – c’était comme cela que se prénommait ma sœur – avait été éduquée par un maître d’armes qui lui appris en premier lieu à se battre. Cette seconde fille qu’on lui laissa – à condition qu’elle reçoive des enseignements réguliers de plusieurs maîtres – fut choyée et dorlotée pendant de nombreuses années. Ma mère me para des plus beaux bijoux qui existaient, achetant chaque présent avec cette même bizarrerie qu’ont les mères avec leur enfant unique. Mon père n’était pas aussi froid et distant qu’on pouvait le croire. Bien au contraire, il contribuait à l’achat de présents divers et variés.

    A six ans, je commençais à recevoir la visite de plusieurs maîtres. Mon apprentissage théorique commençait. J’appris le calcul, la géométrie, la lecture, l’écriture. Et une fois que toutes ces bases furent acquises, je reçus la visite d’un maître plutôt étrange. Ce n’était pas n’importe qui. Elle ne ressemblait à nulle autre femme de chez nous. Ses cheveux étaient blonds. Son visage blanc comme la craie et ses yeux naturellement bleus. Elle était magnifique et dégageait dans sa robe blanche, une sorte de majesté qui faisait qu’aucune personne n’osait s’en prendre à elle. Elle s’appelait Morgane et se fut elle qui remplaça tous mes autres maîtres.
    Mon père l’avait rencontré en parlementant avec une délégation d’Eresia. Elle avait accompagné des marchands et semblait voyager à sa guise. Mon père avait été récemment malade et c’était cette femme, arrivée par hasard avec les marchands qui avait réussi à le soigner. Reconnaissant, Ehlm lui avait offert une place parmi nous. Il l’avait chargé de transmettre son savoir à sa pupille.

    Notre première conversation se déroula comme celles que j’avais précédemment eues avec mes anciens maîtres. Puis, petit à petit, elle en vint à m’expliquer de nombreuses choses. J’avais dix ans. Elle m’apprit à reconnaître chaque plante, chaque herbe, chaque feuille et j’apprenais avec avidité chacune de leurs propriétés. Lentement, elle m’expliqua comment se fondre dans la nature. J’étais en connivence avec elle, avec les plantes, avec le monde. Je savais pister un animal, disparaître dans le décor au milieu des feuillages. Et elle me transmit l’immense respect qu’elle avait pour son environnement.

    « Chaque plante, chaque herbe Elena est à ton avantage. Ne l’oublie jamais. »

    Telles furent les paroles qu’elle prononça de manière solennelle un jour de printemps. A treize ans, je renouvelais mon serment devant la statue de la déesse Elyna : incarner la bonté, la gentillesse et la douceur. Je prêtais serment.
    Je n’eus pas l’apprentissage de la guerre, comme l’eut ma sœur aînée. Mon père n’avait pas choisi ce destin pour moi. Morgane m’apprit chaque chose qu’elle savait, hormis l’art de combattre. Il m’était interdit d’apprendre ce genre de choses. J’appris de la nature la mélancolie. De la mélancolie, la pensée. De la pensée, la philosophie.

    Extrait d’un dialogue du Maître et de son élève.

    « La tempête se poursuit.
    - Que t’importe, jeune élève. Concentre ton esprit sur le monde qui t’entoure. Ressens chaque parcelle de ton être. Chaque partie de ton corps en contact avec le sol, le froid, l’herbe, le bois. Libère ton esprit de la pensée. »

    **

    « Qu’est-ce que la vertu, Maître ?
    - Ce que la Nature t’offre de bon et que tu conserves en toi comme quelque chose de bien. Lorsque cela se transforme en quelque chose de mal, la Vertu devient un Vice. »




    J’avais quatorze ans quand ma mère tomba malade. On appela mon Maître à son chevet. Mais malgré toutes les tentatives de Morgane, ma mère resta inéluctablement malade. L’Ombre de la Mort planait sur ma famille. L’ombre de la mort s’associa avec le mensonge. Alors que ma mère était sur le point de mourir, elle demanda à mon père de venir la voir. Ce qu’elle lui dit, je ne saurais le dire. Ce que je sais, c’est ce qui se passa ensuite. Il chassa ma sœur, disant qu’elle n’était plus sa fille.
    Morgane voulut me protéger. Sans doute ma mère lui dit-elle quelque chose avant de s’éteindre, quelque chose qui fit en sorte que ma Tutrice devait me faire sortir du pays.
    Mais avant qu’elle n’ait pu prévoir la suite des évènements, mon père avait déjà posté ses guerriers de partout, de sorte que toute sortie était barrée. Il emprisonna Morgane. Moi avec. Deux jours plus tard, Morgane était condamnée à la peine capitale. Elle mourut deux jours après.
    La sentence prononcée par mon père fut sans appel : je n’étais pas sa fille. Je ne représentais rien pour lui. Je serais donc conduite en Eresia, condamnée à vivre dans un couvent, dernier endroit où mon véritable père avait été vu vivant.

    Un mois à peine après mon arrestation, une caravane de marchands quitta le clan et je fus emmenée avec eux. Ce fut la dernière fois que je vis celui que j’avais considéré comme mon père. Peut-être fut-ce la ressemblance avec ma mère qui me sauva la vie.
    Ma mère était morte. Mon père m’avait renié. Il avait tué ma Tutrice. Ma sœur était à un endroit inconnu. J’étais désespérément seule. J’avais quinze ans. Le voyage dura environ deux mois avant qu’un évènement imprévu ne bouscule ma vie une seconde fois. Les marchands furent attaqués par un groupe de bandits. Par chance, je réussis à m’enfuir et ma connaissance de la nature et des choses me sauva la vie probablement.
    J’avais une monture, aucun vivre, seulement les vêtements que je portais sur moi. Finalement, après une semaine de survie de cette manière, je m’écroulais inconsciente durant de nombreuses heures. Je ne savais pas quel jour nous étions, quelle heure il était et encore moins l’endroit où j’avais atterrit.

    Celui qui me sauva la vie m’était inconnu. C’était un garçon, plus jeune que moi à quelques années seulement de décalage. Il m’emmena chez lui et me fit accepter parmi les siens. Lorsqu’on découvrit mes aptitudes extraordinaires pour le pistage et la chasse, on m’envoya en compagnie de mon sauveur dans une école militaire.
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MessageSujet: Re: Elena Van Synister   Elena Van Synister Icon_minitimeJeu 22 Sep - 16:29

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