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 Leila Van Synister

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2 participants
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Leila Van Synister

Leila Van Synister


Messages : 78

Fiche de Personnage
Clan: Meyo
Titre: Seigneur
Total Points: 79

Leila Van Synister Empty
MessageSujet: Leila Van Synister   Leila Van Synister Icon_minitimeMer 3 Aoû - 12:21



Leila van Synister


Âge: 27 ans
Clan: Meyo
Contrée: Yuen


Description et signes particuliers:

Physiquement Leila à des yeux légèrement bridés mais aussi une peau très bronzée. Ses pupilles sont de couleur verte, ses cheveux sont d'un châtain très foncé. Elle est de taille moyenne pour un poids légèrement supérieur à la moyenne de celle de sa taille et ce à cause de sa musculature. On ne peut pas qualifier cela d'impressionnant, mais les traits de ses avant bras sont plutôt bien dessinés et le reste de son corps plutôt bien entretenu.

Leila vous paraitra plutôt jolie bien que peut-être trop dessinée au niveau des avant bras. Elle ne parlera jamais, ce à cause d'Etherion, du moins quasiment jamais ce qui pourra laisser à penser qu'elle est muette. Elle porte un sabre à la ceinture, un arc et un carquois. Le peux de bijoux qu'elle à sont des objets fait mains, rien qui ne puisse dire qu'elle vienne du riche famille ou quoique ce soit d'autre.






Une louve mordue par le froid


Elle était à genoux, le vent glacé faisait voler ses cheveux tout en la faisant frissonner. Qu'avait-elle sur elle pour se protéger du froid ? Un morceau de tissu sans manche sur le torse, un pantalon trop grand et des bottes trop grandes elles aussi. Ses yeux noisettes fixaient ses genoux plantés dans la neige froide, il lui était impossible de bouger. La neige s'étendait à perte de vue, par moment un arbre sans feuille était là pour une raison ignorée de tous. Ses poignets étaient ligotés sur un pilier de bois collé à son dos, ses chevilles elles aussi étaient ligotées. En relevant le visage elle pouvait voir quelque morceaux de bois séchés qui avaient servis à faire un feu, ce qui était un campement quelques heures plus tôt ne l'était plus et pourtant elle, elle était restée là. Leila Van Synyster n'avait pas bougé tandis que tous s'en étaient allés en la laissant attachée ici. Le froid la pénétrait de part en part, sa peau séchée commençait à souffrir du froid et à tomber en morceaux, ses joues les premières. Malgré la douleur, aucun son ne sortait de sa bouche, aucuns cris pour appeler à l'aide, puis qui entendrait ici ? Patiemment, elle attendait, ses yeux se refermaient petit à petit tandis que son corps tremblait de plus en plus. Finalement ses paupières se refermèrent et sa tête retomba en avant, mais le rondin l'empêchait de tomber. A genoux, inerte, sa tête rabattue elle touchait le fond...Que faisait-elle là ?


Genèse


La fête battait son plein, le rythme était effréné. Tout le peuple du Clan en question était réunit, dansant autour d'un grand feu, buvant et mangeant. Pourtant, parmi les cris de joie il y avait quelque part non loin de la fête des cris de douleurs. Bien que la souffrance soit la chose prédominante que ressentait cette femme à ce moment, elle était heureuse de ce qui lui arrivait. La future mère était arrivée au terme de ses neufs mois de grossesse et enfin la descendance de son mari arrivait.Famille influente du clan Meyo, il voulait un héritier fort et valeureux. Concevoir cet enfant avait été long, le suspense était grand, il fallait que ce soit un homme. La fête battait de plus en plus son plein, et la femme criait de plus en plus fort jusqu'à ce qu'enfin le petit bébé voit le monde pour la première fois. Ses deux grand yeux noirs fixaient la pleine lune au travers de la fenêtre, le bébé était fasciné par cet chose ronde qu'il ne connaissait pas encore. Le père prit son enfant dans les bras et regarda alors, c'était une fille. Et alors ? C'était la sienne, Leila pourrait l'honorer au moins autant qu'un garçon s'il s'y prenait de la bonne manière. Ainsi naquît Leila Van Synister fille de Ehlm Van Synister. Une fille ? Ce n'est pas grave il recommencerait à procréer pour avoir un héritier au pouvoir, Leila l'honorerait et il savait déjà comment. La petite enfant resterait silencieuse pour devenir une guerrière et tuer ceux qui se mettraient devant la route d'Ehlm. Remerciant sa femme, il amena l'enfant au bain, on fit en sorte que l'enfant soit propre. On l'enroula dans un drap rouge sang puis le père emmena l'enfant dans le temple de la famille. Un temple gigantesque. Fait de pierre, la toiture de celui-ci tenait par d'énormes piliers, une fois le long couloir passé le père posa l'enfant devant les pieds d'Etherion. A sa droite se trouvait Elyna, mais il se fichait d'elle, il avait besoin de la puissance d'Etherion. Le bébé posé aux pieds de la grande statue, le père entame alors sa prière. Dans ce temple, il n'y avait que le père et la fille.

" - Je te demande qu'elle soit forte et courageuse. Je te demande qu'elle m'honore à chaque moment de son existence, que même dans son sommeil mes ennemis la craignent. Elle devra écouter son Maître plus que tout, que ses exploits permettent à mon futur héritier de prendre place sans avoir à craindre de dangers extérieurs. En échange, elle est à toi. Elle ne gaspillera pas ses mots, ses coups de sabres tueront uniquement un ennemi qui se trouve face à elle. Elle te donnera sa vie, si tu fait en sorte qu'elle me comble d'honneur. "

Ehlm reprit son enfant tout en saluant la statue, une fois retourné dans sa maison il rendit sa fille à sa mère le temps qu'elle grandisse un peu. Le père prit le temps de faire venir de nombreux maîtres et c'est ainsi qu'il en choisit un. Un qui se faisait appeler " Maître". Cet homme était sage et fort, ses deux parents étaient nés dans le clan Shikara. Ce guerrier était donc une valeur sûre en terme de combat. Lorsque Leila fut en âge de marcher on lui présenta son Maître qui commença dès lors à la faire travailler. A son âge il ne lui apprenait qu'à marcher certes mais cela commençait toujours ainsi et si son Maître lui apprenait même à marcher alors plus tard Leila pourrait approcher la perfection en terme de sabres. Le temps passa et Leila commença alors son éducation, voici quelques bribes de celle-ci.


Avances dans l'Honneur, les mots d'un Maître




" J'ai découvert que la voie du Guerrier réside dans la mort. Lors d'une crise, quand il existe autant de chances de vie que de mort, il faut choisir immédiatement la mort. Il n'y a là rien de difficile ; il faut simplement s'armer de courage et agir. Certains disent que mourir sans avoir achevé sa mission, c'est mourir en vain. Ce raisonnement que tiennent les marchands gonflés d'orgueil qui sévissent à travers Val'Thar n'est qu'un calcul fallacieux, qu'une imitation caricaturale de notre éthique.

Faire un choix judicieux dans une situation où les chances de vivre ou de mourir s'équilibrent est quasiment impossible. Nous préférons tous vivre et il est tout à fait naturel que l'être humain se trouve toujours de bonnes raisons pour continuer à vivre.

Celui qui choisit de vivre tout en ayant failli à sa mission encourra le mépris et sera à la fois un lâche et un raté. Celui qui meurt après avoir échoué, meurt d’une mort fanatique, qui peut sembler inutile. Mais il ne sera, par contre, pas déshonoré. Telle est en fait la voie du Guerrier. Pour être un parfait Guerrier, il faut se préparer à la mort matin et soir et même toute la journée. "


* * * * * * * *

" Il semblerait que, quels que soient les dons personnels, quelle que soit la difficulté du problème, tout le monde puisse y apporter une solution grâce à une réflexion suffisamment longue et sérieuse.

Tant que l'on fonde son raisonnement sur son « Moi », on est à la rigueur prudent et astucieux mais on n'est pas sage. Les êtres humains sont insensés et il leur est difficile de se départir de leur « Moi ». Malgré tout, un individu confronté à une situation ardue a de grandes chances de trouver une solution, s'il parvient à s'abstraire momentanément du problème et à abandonner son « Moi ». N'ait pas peur de mourir. "



* * * * * * * *

" Un Seigneur disait « Au sein d'un souffle où la perversité ne trouve pas sa place, est la VOIE ».
Si cela est vrai, la Voie est une. Mais personne ne peut comprendre cette évidence de premier abord.

La pureté ne s'obtient pas sans effort. "


* * * * * * * *

" Tu peux te porter garant de celui qui s'est un jour trompé. On ne peut accorder sa confiance à celui qui n'a jamais commis d'erreurs ."

* * * * * * * *

" Il existe ce que l'on appelle « l'attitude pendant l'orage ». Quand on est pris sous une averse soudaine, on peut, soit courir le plus vite possible, soit s'élancer pour s'abriter sous les avancées des toits des maisons qui bordent le chemin. De toutes façons, on sera mouillé.
Si on se préparait auparavant mentalement, à l'idée d'être trempé, on serait en fin de compte fort peut contrarié à l'arrivée de la pluie.
On peut appliquer ce principe avec profit dans toutes les situations. "


* * * * * * * *

" Un homme qui ne cesse de calculer est un poltron. Je dis cela parce que les supputations ont toujours un lien avec les idées de profit et de perte; l'individu qui les fait est tout le temps préoccupé par des notions de gain ou de perte. Mourir est une perte, vivre est un gain et c'est ainsi que l'on décide souvent de ne pas mourir. C'est de la 1âcheté. De même, un homme qui a reçu une bonne éducation peut camoufler, avec son intelligence et son éloquence, sa poltronnerie ou sa cupidité qui sont sa véritable nature. Bien des gens ne s'en rendent pas compte. "

* * * * * * * *

" Les mauvaises relations existant entre les gouvernants présents et antérieurs, entre père et fils,
frères aînés et cadets sont motivées par des raisons égoïstes. La preuve en est qu'il n'y a pas de
telles relations entre maître et serviteur. "


* * * * * * * *

" Celui qui a peu de connaissances devient vite prétentieux et se délecte à l'idée d'être considéré comme un homme compétent. Ceux qui vantent leurs talents et s'estiment supérieurs à leurs contemporains seront inévitablement punis par quelque manifestation du Ciel.
Un homme qui ne sait pas se faire apprécier des autres ne sera d'aucune utilité à personne malgré sa haute compétence. Celui qui travaille âprement et sait rester modeste, qui se réjouit de la position subordonnée qu'il occupe tout en respectant ses pairs, sera grandement estimé. "


* * * * * * * *

" En ce qui concerne la valeur martiale, il est plus méritoire de mourir pour son maître que d'abattre un ennemi. "

L'apogée


Leila grandissait, une sœur était née entre temps, toute deux avaient quatre années d'écart. Ehlm n'en était pas pour autant contrarié et il décida d'offrir sa seconde fille à Elyna, pour que celle-ci ne soit pas jalouse d'Etherion. Mais revenons à Leila, lorsque celle-ci fut en âge, elle partit avec son Maître voyager au travers de Val'Thar. Approfondissant ses techniques martiales et apprenant de la vie avec son Maître. L'enfant avait alors onze ans. Évidemment, elle ne parlait jamais au point que certains la croyait muette. Elle ne parlait pas car elle savait que son père l'avait offerte à Etherion et elle respectait donc ainsi les engagements de son père. Ce qui au début était difficile devînt une habitude et même une qualité! Seul son Maître eut la chance d'entretenir des conversations avec elle, et ce pour lui inculquer un peu de sagesse. Mais les réponses de celle-ci n'étaient que le strict minimum, tout comme les questions. Seules les question réellement importantes comptait et de même pour les réponses. Le temps passa et la guerrière grandit, ce jusqu'à son retour chez son père où elle devînt enfin utile.

Alors que son Maître l'avait éduqué comme un père, elle allait devoir à présent exécuter les ordres de son vrai père. Lequel des deux était son vrai père ? Elle n'en savait rien, la douce y réfléchit un moment mais lorsqu'elle eut finit sa réflexion elle se dit que cela importait peu tant qu'elle accomplissait son devoir. Lorsqu'elle revit son père celui-ci ne la reconnut pas, Leila avait prit des formes bien féminines et sa peau avait bronzé. Ses yeux n'étaient pas aussi bridés que ceux de son père et de sa mère, un gêne qui aurait sauté des générations ? Quoiqu'il en soit, physiquement parlant Leila était métissée et cela la rendait encore plus belle. Son père se demanda s'il n'aurait pas du la marier à un homme riche mais de toute les manières c'était fait, c'était une guerrière entraînée et autonome. C'est ainsi qu'elle revit aussi sa sœur, elle avait grandit elle aussi. Âgée de dix-sept ans, la fille du clan Meyo commença alors à travailler et à éliminer des cibles. L'éducation de son Maître lui apprit que les remords étaient inutiles, il lui est même arrivé de devoir couper la tête d'une femme que sa mère connaissait à cause d'une trahison. Ce fut un honneur pour elle de la lui trancher, il n'y avait pas de haine juste remettre les choses à leur place. Sa famille avait été déshonorée, cela n'impliquait pas le fait de devoir haïr cette femme. Il n'y avait pas de rancœur en elle, pas de haine lorsqu'elle tuait quelqu'un. Leila ne le faisait pas par plaisir pour autant, cela devait être fait et elle n'était pas la seule à vivre ainsi. Dans son clan et même dans son pays, aller dans l'honneur est une chose primordiale. La guerrière comblait sa famille d'honneur et il était même arrivé qu'un politicien de son clan se soit suicidé pour rattraper sa faute envers Ehlm. Son père avait eut ce qu'il voulait, le respect et l'honneur pour son nom. Tout allait pour le mieux. Jusqu'à ce que son Maître ne la quitte.


Affronter la mort, ce n'est pas affronter que la sienne


La douleur l'envahit, c'est comme si elle venait de perdre son père. Qui l'aiderait à grandir à présent ? Son père qu'elle trouvait égoïste ? Après tout Leila n'avait que dix-huit ans...Son Maître lui avait apprit à voir le bon et le mauvais de tous, mais maintenant qu'elle y réfléchissait elle n'avait jamais jugé en mal ou en bien son Maître. Elle l'aimait c'est tout, plus que son père et que sa mère, il lui avait éclairé la voix qu'elle devait suivre. A présent devait-elle vraiment suivre les ordres de son père égoïste ? Vivre dans l'honneur jusqu'à la fin, elle devait faire honneur à son Maître et aux principes que celui-ci lui avait transmis. Sans ne dire mot, elle versa une larme pour son Maître, dire qu'elle n'avait pas mal aurait été un mensonge et l'honneur va avec la sincérité. Tout en restant forte elle prit le sabre que lui avait transmit son Maître et une lettre que celui-ci avait écrit à son attention. Elle prit la lettre et s'isola pour la lire. La guerrière prit un congé de quelque jour pour se recueillir et se reposer. Ceci fait elle partit dans un temple, à genoux face aux deux statues d'Etherion et Elyna elle lut alors la lettre. Le sabre de son maître était posé face à elle parfaitement posé. Doucement, elle déplia la lettre et se mit à la lire dans le silence le plus complet.

En haut de celle-ci, à droite il y avait pour titre: Aller dans l'honneur. Cette lettre était composée de maximes et de leçon que son Maître lui avait enseigné. Jamais, il n'avait donné son nom, même pas à Ehlm. Ils savaient tous que cet homme était le meilleur Maître que Leila aurait pu avoir à cette époque, parmi ceux de libres en tout cas. Hagakure. C'était son nom, signé en bas de la lettre. Une larme se mit à couler et elle prit le sabre qu'on lui avait légué. Jamais son maître ne s'était servit de celui-ci face à elle, avec douceur et amour elle sortit celui-ci de son fourreau. Hagakure. C'est ce qu'il y avait de gravé sur le sabre, et Leila ne savait pas si son Maître avait donné son nom à ce sabre ou si celui-ci avait tout simplement prit le nom de ce sabre là. Était-ce celui de son grand-père, soit le Maître de de son Maître ? Ce, en prenant en compte le fait que Hagakure soit son père. Lorsqu'elle eut finit d'observer le magnifique sabre, elle le remit dans le fourreau et le remit dans la même position que la première fois. Machinalement et dans chacun de ses mouvements, on la sentait maniaque et poussée par l'envie d'atteindre la perfection. C'est ce qu'Hagakure lui avait apprit. Une fois consolée et armée du plus cher des sabres à ses yeux elle repartit en direction de sa famille pour les couvrir d'honneur.

Une année passa ainsi et c'est sa mère qui fut gagnée par la maladie, de toute évidence la même que celle de son maître. Cependant, des choses qui furent cachées pendant plus de vingts années ressortirent. La mère de Leila ne voulait pas mourir dans le mensonge, elle voulait partir dans l'honneur. Elle eut cette conversation avec son mari:


" - Tu ne pouvais pas avoir d'enfants, je t'ai trompé pour que tu en aies...Je t'ai donné deux belles filles, c'est pour cela qu'elles ne te ressemblent pas. Leur père viens d'un autre pays. Je ne l'ai pas faire par attirance charnelle, je l'ai fait pour que tu sois heureux, mais à présent je ne peux partir sans te dire la vérité. Je t'aime, mes filles aussi. Je te demande pardon.

- Tu es pardonnée, vas en paix. "


Ehlm lui enfonça sa lame dans le cœur. Il était blessé, détruit par ce que sa femme venait de lui avouer. Dans un sens comment ne l'avait-il pas vu plus tôt ? Ces bâtardes profitaient de son logis, de son argent et de ses vêtements....La colère le prit, il détruit tout autour de lui, oui il avait pardonné sa femme mais il ne pouvait pas continuer à être déshonoré par des bâtardes ! Qui plus est de l'ennemi. Aussi tôt il partit rendre compte de cela à Leila, Ehlm lui dit tout ceci sans détours et il expédia les choses.

" - Comme tu n'es pas ma fille et que tu as assez profité de mon logis je te congédie à vie des terres de notre famille. Tu es bannie, une bâtarde n'a pas sa place ici, je te renvoie dans ton milieu. Tu as assez honoré mon nom, à présent te garder ne ferait que détruire tout ce que tu as fait, vas t'en en bâtarde et laisse mon honneur sauf. Tu garde ce qui t'appartiens, mais je ne te laisse rien. Ce que ton Maître t'as donné, garde le ce n'est pas à moi. Dans ma monstruosité j'ai un peu de pitié, je ne peux te laisser aller nue dans l'hiver. J'ai récupéré cela dans les stocks des soldats, je me contre fiche de la taille tu fera avec ceci. A présent donne moi tes vêtements. "

Il se retourna, il était dur. Malgré sa douleur et sa haine il ne se contentait que de faire ce qui lui ramènerait son honneur, du moins selon lui. Récupérer ses bien et la faire partir sans haine ni rancune. Elle ne devrait pas être là vu qu'elle n'était pas sa fille, il ne la tuait pas c'était déjà un grand cadeau. La guerrière ne savait pas ce qu'il allait advenir de sa sœur, elle espérait qu'il serait plus clément ou tout du moins que son couvent la protégerait jusqu'à ce qu'elle puisse s'assumer. Elle se mit donc nue, sans regarder Ehlm pour autant. Leila n'allait pas faire la pudique, surtout dans un moment pareil et puis il était de dos, signe d'aucune once de perversité. Elle mit ce t-shirt sans manche blanc, un pantalon et des bottes trop grande pour elle. Son sabre en main et la lettre d'Hagakure en poche elle suivit Ehlm qui la fit conduire hors de ses terres. Avec respect ils se saluèrent, le froid la rongeait mais elle ne disait rien et ne demandait pas pitié. Que pouvait-elle faire ? Rien, cet homme avait le droit de récupérer ce qui lui appartenait et le droit de la chasser. Cependant Leila ne se laisserait pas faire pour autant...Cet homme voulait récupérer son honneur et cela en la déshonorant elle. Un jour elle récupérerait son honneur et le tuerait. Mais pas de suite, un jour...En attendant, elle tourna les talons dans la neige et fit comme elle put pour avancer dans le froid.

L'attitude pendant l'orage


La guerrière avançait, espérant trouver quelqu'un qui pourrait la sauver cependant elle tomba bien vite en hypothermie. Aucune bête à tuer à l'horizon, l'épéiste venait de se rendre compte qu'elle allait surement mourir. Pourtant cela ne la démoralisait pas, son Maître lui disait qu'il fallait se réjouir de la difficulté pour pouvoir se relever de plus belle et montrer sa force. Mais cela ne veut pas dire qu'il faut pour autant refuser de mourir. La guerrière finit par arriver des montagnes, elle faillit se briser un bras en tombant dans une pente mais heureusement elle ne fit que se blesser. Les bras, la cuisse...Avançant ainsi elle finit par tomber sur une bande de voyageur, évidemment elle ne les appela pas de vive voix. Faisant signe de la main pour les appeler, ils se dirigèrent vers elle. Au nombre de trois ils coururent vers elle, habillé chaudement...Elle avait envie de porter leur tenues...Cependant tout ce qu'elle reçu c'est un coup de poing en pleine figure. Immédiatement avec le froid elle tomba dans les vapes. Ne se réveillant que bien plus tard par une douce chaleur, elle avait mal aux épaules, à la colonne vertébrale et aux genoux...Lorsqu'elle rouvrit les yeux elle vit cette source de chaleur face à elle. Un feu, cela lui faisait du bien...La soif et la faim la tiraillait. Ces trois bandits avaient enfoncé profondément un rondin dans la neige et l'y avait attaché. Poignets et chevilles. La nuit était avancée, les bandits parlaient entre eux ni trop fort ni trop bas. Hagakure était un peu plus loin à côté d'eux. Apparemment déçus de ne voir rien à voler hormis un sabre de grande valeur. Ceci étant dit cela valait quand même le coup.

Des hommes sans honneur, elle n'allait pas les supplier pour de l'eau ou pour à manger...Surement pas. Ils ne se rendirent pas compte qu'elle s'était réveillée, elle n'avait pas vraiment bougé la tête et elle eut l'intelligence de garder sa position. Leïla fit la morte puis malgré le feu elle se rendormit à cause du froid...Incroyablement tenace pour une gamine de dix-neufs ans...Elle pouvait remercier son Maître et ses voyages au travers du pays. Bien des heures plus tard elle rouvrit les yeux, le froid la tiraillait encore et ses mains lui faisait mal. Voila, pleins d'engelures, sa peau partait en lambeaux...A présent elle se rappelait de la raison pour laquelle elle était attachée à un rondin...Préparée à mourir elle se ravisa lorsqu'elle entendit les voix des bandits revenir que faisaient-ils ?


" - Une beauté pareille, on peut au moins la baiser ou l'enterrer. Ou les deux...

- On aurait du y penser plus tôt...Mais bon dans la nuit elle respirait encore. "


Retenant son souffle, elle se laissa tomber en avant lorsqu'il défirent le lien de ses poignets. La neige agressait son visage, mais elle ne pouvait pas bouger. Pas encore. Cette fois les liens de ses jambes furent défaits, mais ce n'était pas encore le moment. Dès qu'elle sentit leur présence, elle retint encore son souffle et cette fois un d'entre eux posa sa main sur elle. Grave erreur. Une fois qu'elle fut retournée par celui-ci, ses jambes agrippèrent le cou de son ennemi et le brisèrent avec force. Se relevant avec la dague de son assaillant elle coupa aussi tôt la jugulaire du premier puis l'enfonça dans la carotide du second. Pas de doute la dessus, ils avaient fait l'erreur de la croire morte. Le sang coulait abondamment mais la jeune femme ne se laissa pas pour autant distraire. Arrachant leur tenue, elle se fit des bandages de fortune comme elle put avec leurs vêtements avant de mourir bêtement d'hémorragie...A présent qu'elle pouvait survivre au froid elle n'allait pas mourir de ses blessures...Elle s'habilla chaudement des tenues les plus petite, elle prit un de leur arcs et un carquois remplit de flèches. Elle prit aussi soin de récupérer Hagakure et la lettre de celui-ci. La faim la tiraillait, rien à l'horizon...Elle mangea ce qu'il y avait.
Exquis, le goût de la vie et la sensation de chaleur.


Une Louve mûre


Huit années passèrent depuis qu'elle fut exilée. Leila trouva une troupe de voyageurs quelques jours après avoir affronté les trois bandits. Tous la prirent pour une muette et lui donnèrent de quoi manger et lui permirent de vivre longtemps avant que la noble malgré elle ne reprenne la route. Quelques années de sa vie sans histoire, au point que celle-ci ne méritent pas d'être contées. Jamais elle ne fit part de la sagesse que son Maître lui enseigna, elle garda tout ceci au fond d'elle le temps de se relever et de récupérer son honneur. A vingt-cinq ans elle quitta la troupe et fit ses recherches sur sa sœur. Leila ne tua pas mais ne se refusait pas à menacer pour retrouver la trace de sa sœur. Selon les nombreuses sources, Ehlm aurait exilé sa sœur dans un couvent Eresien, d'où viendrait le père de celle-ci. Elle apprit même que son père à elle était un de ceux vivant dans les déserts du Sud...Voilà qu'à présent Leila est âgée de vingt-sept ans et que son périple pour récupérer son honneur et celui de sa sœur ne fait que commencer.


Dernière édition par Leila Van Synister le Ven 19 Aoû - 9:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Leila Van Synister   Leila Van Synister Icon_minitimeDim 21 Aoû - 19:36

Fiche validée!
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