[I] Entrevue peu commune, [PV Eowynia]

Difficile fut le levé d’aujourd’hui… Mais il le fallait car c’était un grand jour. Il devait prendre la mer pour ce rendre aux Terres Glacées d’Havindir. En effet il avait loué un petit navire avec à son bord le minimum d’équipement puisqu’il n’était pas riche. Il devait accoster le lendemain vers sept heures du matin. En quête de partisans il devait faire presque le tour de toutes les contrées d’Eresia pour trouver qui voulu bien le suivre dans sa révolution. Une heure plus tard il pris la mer sur son rafio « Le Traînant »… Même son nom en disait long sur ses capacités de navigations.
De plus a son grand désespoir la mer, se jour là, n’était pas calme et même plutôt agitée ; ce qui annonçait une tempête dans peu de temps. Il espérait atteindre les côtes d’Havindir avant le début de cette rage marine. Finalement le voyage se fit sans trop d’encombre mais il avait eu beaucoup de chance car n’ayant presque jamais navigué seul, il serait sans doute mort si la tempête ne s’était pas calmée.

« Je croit que la mer doit être avec moi, pour avoir eu tant de chance »

Il accosta alors au port de l’île Où il fut accueilli par un étrange homme qui lui dit qu’il l’attendait, qu’il devait le suivre. Alors le jeune homme ne comprenant pas tout ce qui lui arrivait se retrouvait à présent dans une maison close. Toute sorte de bruits y émanait alors il se dit que l’homme devait se tromper de personne. Elryn quitta discrètement l’endroit et sortit en courant. Sur il entendit des hurlement, inquiété il se dirigea vers eux. Sur place a sa grande surprise, il vit une femme tenant par le col un homme tout ensanglanté. Trois allongé à terre gémissaient, ils étaient en aussi mauvais point que le premier. Elryn se demandait a quelle personne devait-il proposer son aide…

« On dirait que vous avez pas besoin d’aide madame »

Il lâcha un sourire puis s’avança avec prudence.

« Je peut connaître votre nom ? »

Les hommes continuaient a gémir tendit que la femme se tourna et lâcha le détritus d’entre ses mains. Son visage était orné de tatouages divers et variés ainsi que des piercings. Il trouvait que ceux-ci embellissaient son visage déjà magnifique. Une mèche blanche sur ses cheveux couleur souffre lui donnait un certain style et ses habits mettaient également son corps et ses formes en valeurs. En tout point il la trouvait magnifique.

« Bonjours vous avez l’air d’habiter les environs ? Pourriez-vous m’aider, me servir de guide sur les terres d’Havindir ? »

A suivre…

Les cités côtières... Un endroit qu'Eowynia n'appréciait pas énormément. La racaille grouillait, l'on y trouvait des dizaines de miséreux tous plus pitoyables les uns que les autres. Le temps était plutôt agréable, ainsi elle avait revêtu ses voiles habituels sous son habituelle cape en peau et fourrure de loup, gardant son armure dans ses paquetages qu'elle avait laissés, ainsi que son destrier, à l'auberge où elle avait loué une chambre pour la durée de son séjour. Sa venue dans cette cité misérable n'avait pour but que de trouver un navire en partance pour le continent.

Elle venait de passer l'après-midi du côté des docks, à chercher un navire pouvant la conduire ainsi que son destrier, n'hésitant pas à entrer dans les tavernes insalubres du port pour dénicher un capitaine détenant un bateau. Finalement, elle en avait trouvé un qui lui avait assuré repartir quatre jours après. Ils convinrent d'un prix, puis de l'heure à laquelle la Nordique devrait rejoindre le port. Ils partiraient au zénith. Après avoir offert une bière au capitaine pour le remercier de son offre, la jeune femme était ressortie.

Des regards étranges courraient sur elle lorsqu'elle traversait les rues. Les cités portuaires étaient peuplées d'étrangers qui ne vivaient pas de la même manière qu'au coeur de l'île. L'accoutrement d'Eowynia avait de quoi en choquer certains ou certaines. En effet, certaines femmes se retournaient sur son passage pour échanger des murmures. Ce n'était pas tout les jours qu'elles croisaient une femme couverte de tatouages et de piercings vêtue avec légèreté sous une lourde cape et armée de trois longs katanas. Elle les toisait, les foudroyant du regard en continuant sa route. Alors qu'elle coupait par une rue sale et glauque, des rires gras retentirent derrière elle.


- Allons voyons, qu'est-ce que c'est que ça encore ?! S'écria un type, crasseux et grossier

- Une demoiselle en détresse en quête d'un chevalier servant peut être ! Ha, ha ! Répondit un second, hilare.


Ils étaient quatre. Quatre types immondes et grossiers. Elle les foudroya du regard, portant une main à l'une de ses lames acérées.

- Rooh... On l'a effarouchée on dirait.. Voyons ma jolie on te veut pas de mal, tu peux nous faire confiance...

- Contre un peu d'argent on sera même très doux...

- Bande d'abrutis. Dégagez avant que je ne vous réduise en morceaux.


La voix pleine de dédain, elle avait sur ces mots dégainés complètement son arme, portant son autre main sur une deuxième lame tranchante. Ils rirent. Dégainant un poignard chacun. Ils commencèrent à l'encercler.

Dégainant son second katana, elle fonça sur un premier type qu'elle éventra d'un coup précis ne laissant pas le temps à son adversaire de riposter car il était trop loin par rapport à la portée de son poignard. Il en restait trois. Ils coururent sur elle avec maladresse, se coordonnant mal. L'un reçu le pommeau d'un katana de la belle dans le nez, le lui explosant et faisant gicler un flot de sang. Il recula, aveuglé de douleur. Pendant ce temps, elle avait asséné un coup de lame circulaire, tranchant net la gorge d'un autre type. Il n'en restait plus qu'un qui lui sauta sur le dos. Elle se cambra, puis se pencha en avant avant de le repousser avec force en arrière, heurtant sa mâchoire avec son crane. Il la lâcha, et elle se retourna pour lui faire face. Terrifié par cette guerrière qui lui faisait face, voyant ses deux acolytes ensanglantés au sol et le dernier accroupi en se tenant le visage à deux mains, il lâcha son arme lorsqu'elle fut à deux pas et plongea à ses pieds.


- Pitié, épargnez moi !


Impitoyable, elle le saisit par le col le forçant à se remettre debout. Sans un mot, elle le foudroya du regard, une lame plaquée entre son ventre et celui du brigand. Doucement, elle se rapprochait de lui tout en le tenant fermement. Il braillait de terreur en sentant la lame sur son ventre, puis de douleur alors qu'elle s'enfonçait lentement.


« On dirait que vous avez pas besoin d’aide madame »


Elle dégagea son arme du ventre de son assaillant.


« Je peut connaître votre nom ? »


Elle lâcha le type par terre et observa son nouvel interlocuteur. Plus grand qu'elle d'une dizaine de centimètres, de long cheveux blancs, revêtu d'une longue robe, il avait un certain charme, et des yeux d'un bleu incroyable qui tranchaient radicalement avec l'argent de ses propres prunelles gris-lune. Elle réfléchit un instant, décidant d'ignorer sa première phrase pour finalement répondre à sa question.


- Vous pouvez m'appeler Eowynia. Et vous, comment dois-je vous appeler ?


A peine avait elle répondu qu'il enchaîna, lui révélant son nom et lui demandant :


« Bonjours vous avez l’air d’habiter les environs ? Pourriez-vous m’aider, me servir de guide sur les terres d’Havindir ?»


Elle avait haussé un sourcil interrogateur.


- Pourquoi vouloir entrer dans nos terres ? Que voulez-vous ici, étranger ?


Sa voix était devenue inquisitrice, exigeant une réponse de son interlocuteur qui lui paraîtrait satisfaisante. Pas question de laisser quelqu'un pouvant être d'un autre clan l'accompagner, et surtout le guider à travers Havindir.

« Vous pouvez m'appeler Eowynia. Et vous, comment dois-je vous appeler ? »


Il attendit un instant puis essaya à moult reprise de prononcer son nom dans sa tête en vingt.


« Euh… Je pourrais plutôt vous appeler Eow si cela ne vous dérange pas ? »


Il souriait l’air de rien.


« Vous avez l’air d’habiter les environs ? Pourriez-vous m’aider, me servir de guide sur les terres d’Havindir ? »


« Pourquoi vouloir entrer dans nos terres ? Que voulez-vous ici, étranger ? »



Il n’aimait pas ça, si jamais cette femme n’était pas son côté. Vu sa force d’un coup d’épée elle pourrait le trancher net…. Mais ce n’était pas dans ses projets pour le moment. Elle continuait de le foudroyer du regard. Puis illuminé il dit :


« Et bien en fait, je suis en quête de connaissances, je cherche de vaillant amis qui pourrai m’aider dans le futur, pendant le long voyage qui m’attend. »


Cette phrase bien tournée n’était en aucun cas un mensonge mais ne révélait pas ses intentions de rebellion.
Continuant à souriait, attendant une réponse, il enchaîna avec persuasion avec un technique de manipulation très simple qu’on lui avait enseigné qui consistait laisser le choix à la personne qu’il interroge :


« Mais bien sûr c’est à vous de voir ! »


Ce n’était pas du grand art de manipulation mais cela pouvait parfois suffire à convaincre une personne.
Un des homme a terre était en train de se relever alors l’air de rien Elryn s’approcha d’Eow et posa sa main sur le manche de sa lame. L’homme derrière la jeune femme enfin debout ramassa une dague. Elryn dégaina son épée avant de l’enfoncer profondément dans le cœur du bandit.


« Et maintenant accepterez vous de me suivre ? »


Elryn posa son pied sur l’autre homme afin de retirer son épée puis sortit un mouchoir pour l’essuyer pour enfin la rengainer


A suivre...

L’épée sous sa gorge plaqué contre un mur Elryn était « gêné » il ne savait plus quoi dire, il savait que si il bougeait trop elle n’hésiterait pas lui trancher la gorge après les guerrier d’Havindir son sanguinaire.


« Que venez vous faire sur ces terres ?! Je ne crois pas un mot de votre histoire, je veux la vérité ! À moins que vous ne teniez à rentrer chez vous émasculé ? »


« Croyez moi ! Tout ce que je vous dit est vrai ... Je vous en pris faite moi confiance, je tient à mes bijoux de famille ! »


Eowynia tenait prise elle ne le lâchait pas et ne comptait en aucun point en faire ainsi. Aussi étrange que cela puisse paraître une sensation qui n’était pas de la peur mais plus de l’excitation envahissait Elryn (Il a la trique) il sentait un envie sexuel prendre possession de son corps. Seul le fait qu’elle le regardait profondément dans les yeux le faisait transpirer a grosses goûtes. Cela ne lui arrivait que rarement et de plus ce fût souvent lorsqu’il était menacé, lorsqu’il était sur le point de mourir. Puis voyant qu’il ne pourrait partir sans problème, il n’eu d’autre solution que de se lancer.


*C’est ma dernière chance*

Il déposa délicatement ses main autour de la anche de Eowynia puis approcha, confiant sa tête de la sienne avant de déposer ses lèvres sur les siennes.

A suivre…