Mei Akutagawa
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Fiche de Personnage Clan: Sheihuka Titre: Total Points: 0
| Sujet: Mei Akutagawa Dim 7 Aoû - 21:38 | |
| 芥 川 。
迷 | |
Se nommer est une marque d'humanité
Nom : Akutagawa | 芥川 Prénom : Mei | 迷 Âge : 20 ans Clan : Yuen - Sheihuka |
Le corps et l'esprit sont une même chose
| Apparence physique : Assez petite et plutôt fine en globalité, ce n'est pas la jeune fille fragile que vous penserez voir de loin. Elle a des épaules et des jambes solides et des articulations souples, mais n'en reste pas moins une jeune fille d'à peine un mètre soixante et que si vous êtes suffisamment costaud pour le faire, vous pourrez emporter sous votre bras comme un vulgaire sac à patates, mais gare aux coups de pied ! La peau clair et les traits fins, elle fait honneur aux origines de sa famille paternelle par ses yeux légèrement en amande et ses cheveux fins. Ses grands yeux contrastent cependant avec ses lèvres fines, ce qui lui donne un air encore jeune et naïf. Ses iris tout comme ses cheveux sont clairs et tirent sur le miel en pleine clarté. Elle attache le plus souvent ses longs cheveux afin de ne pas être gênée et de ne pas se les prendre dans la figure. Vous l'aurez compris, elle aime avant tout le pratique. Et pour cette raison, sa tenue l'est. Elle porte un haut et un pantalon noirs simple en-dessous du reste, constitué d'un keikogi vert sombre aux armoiries de sa famille et d'un hakama noir.
Description mentale : Si l'on devait résumer la jeune fille en un seul mot, ce serait la bonne humeur. D'une nature simple et joyeuse, elle est calme et posée malgré tout et semble toujours prise dans ses pensées. Ce n'est pas une bavarde dans l'âme, elle ne dit parfois même pas le nécessaire ce qui peut s'avérer très problématique. C'est quelqu'un qui agit au lieu d'énoncer et étant donné la vivacité dont elle fait parfois preuve, elle peut disparaitre comme par miracle pour aller faire quelque chose qu'elle seule sait. Si cependant sa bonne humeur dure toute la journée, il lui arrive de se perdre dans ses pensées et ressasser quelque chose qui n'a rien à voir avec ce qu'on peut voir d'ordinaire. Mais ce phénomène est comme ceux astronomiques : il n'arrive que très rarement.
Arme de départ : Le tantô de son père. C'est une arme qui ne paie pas de mine en apparence mais pourtant de qualité. Le fourreau et la partie supérieure du manche sont en laque noire unie. La garde et le pommeau sont d'alliage gris plomb avec seulement les deux symboles du nom de sa famille estampés sur les deux. Pour faciliter la prise, le manche est en parti recouvert d'un cordelette plate en coton du même gris que le métal. La lame est fine et solide, très bien aiguisée et surtout légère, ce qui rend cette arme très pratique, malgré sa petite taille. |
Histoire : Avant-propos : Cette version de l'histoire est simplifiée afin d'être comprise par tout le monde, j'en ferai une plus détaillée et mieux écrite ultérieurement.
Les histoires de famille ne sont pas toujours les plus simples. La mère de Mei, seulement troisième génération d'une famille fraichement anoblie, était l'épouse parfaite pour la famille Akutagawa, en déclin depuis quelques temps notamment pour raisons financières. Mignonne et aimable, elle ne fut pas difficile à être acceptée par son futur époux et dans cette famille conservatrice et dure qui était à des années lumières de ses habitudes. Le chef de famille Akutagawa (grand-père de Mei) avait trois fils. Le premier constamment dans l'armée du clan car occupant un poste assez haut placé, le second voué à suivre les traces du premier et le dernier encore trop jeune et surtout trop peu habile avec des armes pour quitter la maison.
Mohana (mère de Mei) était mariée au second. Ce dernier partit deux années entières pour servir son clan et commença alors le drame. Quand il revint, sa femme avait eu une petite fille, mais elle n'avait qu'un mois. Il était clair qu'elle ne pouvait pas être de lui, et il s'avéra en réalité que le père biologique de la petite Mei était le dernier fils de la famille. Comme il fallait bien un coupable dans cette affaire, on choisit immanquablement la femme en parlant de mauvaise éducation. Mais il était hors de question de tuer cette petite fille qui venait de voir le jour, les deux frères étaient d'accord là-dessus. Le sang des Akutagawa reste le sang des Akutagawa.
Pour punir Mohana, elle devait vivre seule dans une maison un peu à une centaine de mètres de celle où vivait le reste de la famille, avec seulement une domestique. Tout le confort dont elle pouvait disposer était entièrement destiné à sa fille que personne n'avait eu le courage ni la folie de séparer de sa mère. Mei grandit donc dans le mensonge le plus total. Pour elle, sa mère vivait en retrait car elle était malade et qu'elle se sentait mieux loin des hommes et des cris de leurs entrainements, son oncle s'occupait plus d'elle parce que son père était souvent absent et si son père se montrait maladroit ou dur avec elle, c'était pour son bien et sa bonne éducation. Il n'y avait dans le fond que son grand-père pour être à la place à laquelle il devait être de toute manière.
Pour passer sur les détails de son éducation, étant la seule héritière dans la demeure familiale, on lui apprit un peu tout ce qu'on pouvoir lui apprendre, avec la contradiction : "On t'apprend des choses d'hommes, mais tu es une fille, alors reste à ta place." Elle savait tenir un sabre, se servir de ses poings et de ses pieds, monter à cheval et tirer à l'arc. Les savoir des deux frères Akutagawa lui tenaient lieu de passe-temps, mais en aucun cas elle ne devait s'en servir. Elle avait donc les connaissances mais pas la pratique.
Et puis, elle eut seize ans et on pensa peut-être à la marier. Et puis non, elle devrait quitter la famille et la maison, et il n'y aurait plus d'espoir pour la lignée Akutagawa de se perpétrer, puisqu'il avait été hors de question de demander à la dernière pièce rapportée d'avoir d'autres enfants. Il fallait donc garder et couver cette petite fille que l'on avait pas vu grandir et que l'on ne voulait pas voir partir. On lui permit donc de quitter la maison plusieurs jours pour s'aventurer au dehors. Elle avait été bien élevée, elle saurait trouver un homme qui sauverait l'honneur de la famille et surtout quitterait sa maison et son nom pour prendre celui de la famille qui l'accueillerait. Vous vous doutez bien que Mei ne regarda pas un homme pendant toutes ses escapades et profitaient plus d'être en dehors de chez elle qu'autre chose.
Enfin, elle finit par apprendre de façon peu explicite mais compréhensible que ce qu'elle avait toujours cru concernant sa famille était faux. Sans vouloir en savoir plus, elle demanda à pouvoir quitter la maison pour servir son clan. Sans trop savoir ce que cela voulait dire, les deux frères Akutagawa refusèrent, mais ce fut son grand-père qui l'autorisa à faire comme bon lui semblait. Elle avait dix-neuf ans, pour lui elle était une femme responsable qui savait ce qu'elle faisait. Bien entendu, elle n'arriva jamais jusqu'à l'armée de son clan et continue en réalité à arpenter les routes à cheval, ne sachant pas trop où elle va, mais persuadée d'y trouver un jour ce qu'elle cherche.
Histoire de famille : Mei est originaire de deux familles qui se sont alliées dans l'espoir d'être plus puissantes. D'un côté, sa mère vient de marchands dont le grand-père a obtenu un titre de noblesse pour une prouesse dont il s'est vanté jusqu'à sa mort mais dont rien n'est moins sûr que son existence. Il aurait soit-disant sauvé la fille d'un chef de clan, seulement cette pauvre fille changeant continuellement de couleur d'yeux ou de corpulence dans ses récrits, les gens en ont fini par conclure à une magouille ou un gros service rendu discrètement. Cependant, l'argent et l'honnêteté politique dont faisait preuve cette descendance a attiré l'attention de la famille Akutagawa. Véritable lignée de guerriers, ils ne possèdent que peu de biens qu'ils font fructifier de façon satisfaisante et paisible. Leur nom n'est pas tellement connu, ou du moins seulement par ceux qui ont tenu les registres des armées pendant plusieurs années. Sur les dernières générations, il y a eu comme un frein à la production de bons soldats et cette famille risque peu à peu de sombrer dans l'oubli le plus complet. | Ce que nous sommes Et ce que nous serons |
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Tyran Fondateur
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